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L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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QUEL PARTAGE DE LA NATURE sur la zone natura2000
--> publié dans l'écho lagorçois d'octobre 2011

Rien n’est plus subjectif et varié que la notion de partage de la nature. Chacun  voit le partage au travers de l’activité qu’il pratique, et, a du mal à  concevoir « puisqu’il ne fait rien de mal » que l’on puisse  règlementer l’accès au milieu naturel. Chacun selon son activité, qu’elle soit sportive, de loisir, laborieuse ou de cueillette veut pouvoir utiliser  le territoire  dont il a besoin pour se livrer à son activité.

Au niveau de la zone natura 2000 de nombreux obstacles se dressent face à cette  demande en raison des multiples contraintes environnementales. Nous nous sommes interrogés sur la façon dont les officiels conçoivent ce partage de la nature.

Comment le département  envisage t il ce partage de la nature ?

Le conseil général répond aux  utilisateurs ludiques et sportifs par le biais des plans départementaux  de promenades et de randonnées, ainsi que par des plans départementaux des sites espaces et itinéraires. Ces plans sont en cours d’élaboration.

Jusqu’à présent il a été proposé et réalisé un découpage du territoire par activités : tel chemin pour les pédestres, tel autre pour les VTT, …  mais par exemple pas d’itinéraires pour les équestres ni pour les motorisés.   Pour parler ardéchois on a fait du saucissonnage : une bonne tranche pour les uns, une plus fine pour les autres, et pour les derniers juste les effluves parfumées. A ce jour, il n’y a pas là de quoi satisfaire l’appétit  grandissant de  tous les utilisateurs.

Quelle est la vision du partage par le  « réseau natura 2000 » ?

 Leur règle d’or est que tout ce qui est  « susceptible d’entraîner » des perturbations au niveau de la nature est à proscrire : donc des consignes sont données pour que les usagers évitent les zones de nidification, les tufs, les balcons, les abris,  les grottes à  chauves souris… donc ces territoires seront exclus du partage pour des  raisons de «  susceptibilité ! »

Quelle est la version des gestionnaires des forêts domaniales ?

Dans le passé,  seules  les activités motorisées étaient interdites  dans les forêts de l’état (en raison des risques d incendie). Aujourd’hui l’ONF qui a fait une réserve biologique de 514ha au  bois sauvage, ne veut pas d’itinéraires de randonnées sur cette réserve. C’est donc un grand territoire qui là aussi est exclu du partage.

Remarque impertinente des voisins des forêts domaniales : « Les riverains de l ONF n’ont pas vocation à prendre les risques que l’ONF ne veut pas assumer, ni à recevoir cet excédent de fréquentation, le flot habituel leur suffit amplement ! »

Au niveau de l’état

Là c’est une avalanche de décisions  qui vont à l’encontre du partage de la nature et qui en limitent l’usage. Nous ne citerons que les références des règlementations concernées.

-L’ arrêté de la réserve naturelle des gorges de l Ardèche

-Les deux arrêtés de protection de biotope , celui de la dent de rez , et celui de la basse vallée de l’ibie qui régulent escalade, spéléo.

-L’ arrêté préfectoral du 20 dec 2010 qui régule les rassemblements sportifs

-L’ arrêté bi-préfectoral (ARR-2003-65-2   du 6mars 2003) qui régule les sports de nature, nautisme, escalade, spéleo., sur la RNGA

Si on met bout à bout toutes ces  « zones interdites à la fréquentation » , ce n’est plus un massif qui sera ouvert aux usagers , mais un patchwork de territoires en forme de labyrinthe ! On est très loin des désirs des usagers !

Que veulent les usagers :

QUE l’ ON RENDE A TOUS LES CITOYENS LE LIBRE USAGE DES TERRITOIRES QUI SONT LES LEURS : LE DOMAINE PUBLIC :(  c’est à dire les chemins et les terrains de l’état, des collectivités et  pourquoi pas des communes)

Ce ne serait que justice car ces territoires ont été acquis et entretenus avec leurs impôts

Au niveau environnemental, cette démarche  serait logique :les concentrations humaines et l’excès de fréquentation  sont dévastatrices pour la nature, il faudra bien qu’un jour on fasse de la dispersion.

 

Pour finir, quand l’état va-t-il  faire sien le dicton : «  Charité bien ordonnée commence par soi même », c’est  à l’état et aux collectivités de montrer l’exemple à suivre en matière de partage. Le jour où ce sera effectif, les  particuliers suivront .

L’association des propriétaires du massif de la dent de rez

Site : dentderez.joueb.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecrit par dc, le Samedi 22 Octobre 2011, 23:13 dans la rubrique Loisirs+sports nature.
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