L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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L'état major du COPIL de la zone natura 2000 des gorges de l'Ardèche, nous a fait une fixation sur la forêt, parce qu'un propriétaire a fait couper quelques arpents de bois, qui ne sont qu'une paille comparé aux milliers d'hectares de cette zone
--> 🗽 commentaires suite au comité de pilotage
Comme il fallait faire vite, ce sujet a été traité de façon expéditive, et on ne nous a pas dit qui s'en plaint en réalité..
Nous savons seulement que cet état major ne veut pas de coupes rases pour des raisons d'aspect paysager. Ce DÉTAIL ESTHÉTIQUE ne fait pas partie de nos préoccupations,
QU'EST CE QUI A CHANGÉ DANS LE TEMPS en matière d'exploitation ?
- nos anciens faisaient des coupes tous les 15à20 ans ( pour le charbon de bois) et entre temps, les terrains étaient enherbés et régalaient chèvres et moutons, si bien que l'on avait une mosaïque de bosquets et de zones enherbées. Les productions de bois et charbon de bois étaient ÉVACUÉES PAR VOIE FLUVIALE. C'était une époque où les propriètaires étaient libre d'exploiter quand il leur plaisait et selon les modalités de leur choix, leur forêt ou les buis ( litière) ou les cades(piquets).... le TRAVAIL ETAIT PRIORITAIRE et ils n'avaient pas à s'embarrasser de considérations esthétiques ...
-Aujourd'hui il y a des règles à respecter pour pouvoir couper( demande d'autorisations pur plus de 4 ha ou plan de gestion pour les propriétaires de plus de 40 ha) il y a aussi des règles propre à natura2000 ( évaluation d'incidence si l'on doit faire un chemin pour exploiter ou une aire de stockage) et comme il y a une volonté d'empêcher l'exploitation des bois( en plus de l'esthétique, il y a une volonté de conserver les arbres morts ou vieillissants pour nourrir les insectes xylophages), il y a fort à parier que la police de l'eau ne laissera pas évacuer les bois par flottaison , il ne va rester que la voie terrestre . Aujourd'hui , seuls les propriétaires qui ont un accès à la route peuvent exploiter. Pour les petits propriétaires de parcelles enclavées , ils vont devoir se regrouper et leurs parcelles devront être COUPÉES EN MÊME TEMPS pour MUTUALISER les frais LOGISTIQUES .
- tout compte fait les propriétaires du secteur ont été RAISONNABLES ET RESPECTUEUX DE LA FORÊT , cela fait souvent 60 à 80 ans qu'ils n'ont pas fait de coupes . Pourquoi cela? en raison de la modification des habitudes ( la consommation de charbon de bois est devrnue insignifiante aujourd'hui) et du manque de rentabilité de l'exploitation (en raison de l'accessibilité et du relief accidenté du territoire)
Faut il rappeler que , les propriétaires forestiers des gorges, ne sont pas des philanthropes, ils ne peuvent pas passer leur vie à regarder pousser leurs arbres, à être assujeti chaque année à un forfait forestier( impôt) et qu'une fois arrivés à maturité, ils ne puissent pas les couper.
-Va t on se retrouver un jour dans la situation oú , TOUS LES USAGERS POURRAIENT TIRER PARTI DES FORÊTS pour leurs loisirs, ou pour leurs lubies intellectuelles..SAUF ceux qui les détiennent ?
Revenons au COPIL
Pas plutôt la plainte exposée, que la solution miracle est apportée par le représentant de l'état. La seule solution proposée, (mais il y en a d'autres moins dictatoriales) est d'agir au niveau des PLU ( plan local d'urbanisme) en faisant classer les forêts en " espaces boisés classés", car pour ces espaces classés, un arrêté préfectoral impose de réaliser une évaluation d'incidence à adresser à la préfecture avant toute coupe de bois . Si l'Évaluation est reconnue valable, vous pourrez couper, et si elle est refusée,vous ne pourrez pas exploiter votre forêt.
Quels sont les facteurs aggravants qui vont vous mener directement au refus d'exploiter vos bois situés dans un site classé: si l'Europe demande de réduire l'exploitation des forêts, que ce soit pour protéger l'aspect paysager, ou pour proteger les habitats naturel, ou encore pour protéger la planète ( de l'augmentation du co2 par exemple) ce sont les bois des zones protégées qui seront gelés en priorité. Et cela sera d'autant plus fréquent et important que les territoires alentours sont déboisés. Ce temps là est proche, car aujourd'hui , on est en train de déforester à tour de bras en Cévennes , Auvergne ... pour alimenter de gigantesques chaufferies ou centrales thermique, si bien que la nature va s'en trouver bouleversée et les contraintes vont voir le jour.
UN PARASITE VA CHANGER LA DONNE !
Dans le midi des chènes blancs sont attaqués par un ver qui les affaiblit et les fait crever, des observations ont été faites aussi sur le secteur d'Aubenas.
Chez nous ce sont des chènes verts et des cèdres qui meurent , pourtant réputés résistants à la sècheresse,,mais sont ils affaiblis après ce manque de pluies,est ce ce qui les rend propices à l'attaque de ces parasites?
SI ces attaques de parasites doivent prendre de l'ampleur, il va falloir exploiter, et cette fois sérieusement.
..
Nous savons seulement que cet état major ne veut pas de coupes rases pour des raisons d'aspect paysager. Ce DÉTAIL ESTHÉTIQUE ne fait pas partie de nos préoccupations,
QU'EST CE QUI A CHANGÉ DANS LE TEMPS en matière d'exploitation ?
- nos anciens faisaient des coupes tous les 15à20 ans ( pour le charbon de bois) et entre temps, les terrains étaient enherbés et régalaient chèvres et moutons, si bien que l'on avait une mosaïque de bosquets et de zones enherbées. Les productions de bois et charbon de bois étaient ÉVACUÉES PAR VOIE FLUVIALE. C'était une époque où les propriètaires étaient libre d'exploiter quand il leur plaisait et selon les modalités de leur choix, leur forêt ou les buis ( litière) ou les cades(piquets).... le TRAVAIL ETAIT PRIORITAIRE et ils n'avaient pas à s'embarrasser de considérations esthétiques ...
-Aujourd'hui il y a des règles à respecter pour pouvoir couper( demande d'autorisations pur plus de 4 ha ou plan de gestion pour les propriétaires de plus de 40 ha) il y a aussi des règles propre à natura2000 ( évaluation d'incidence si l'on doit faire un chemin pour exploiter ou une aire de stockage) et comme il y a une volonté d'empêcher l'exploitation des bois( en plus de l'esthétique, il y a une volonté de conserver les arbres morts ou vieillissants pour nourrir les insectes xylophages), il y a fort à parier que la police de l'eau ne laissera pas évacuer les bois par flottaison , il ne va rester que la voie terrestre . Aujourd'hui , seuls les propriétaires qui ont un accès à la route peuvent exploiter. Pour les petits propriétaires de parcelles enclavées , ils vont devoir se regrouper et leurs parcelles devront être COUPÉES EN MÊME TEMPS pour MUTUALISER les frais LOGISTIQUES .
- tout compte fait les propriétaires du secteur ont été RAISONNABLES ET RESPECTUEUX DE LA FORÊT , cela fait souvent 60 à 80 ans qu'ils n'ont pas fait de coupes . Pourquoi cela? en raison de la modification des habitudes ( la consommation de charbon de bois est devrnue insignifiante aujourd'hui) et du manque de rentabilité de l'exploitation (en raison de l'accessibilité et du relief accidenté du territoire)
Faut il rappeler que , les propriétaires forestiers des gorges, ne sont pas des philanthropes, ils ne peuvent pas passer leur vie à regarder pousser leurs arbres, à être assujeti chaque année à un forfait forestier( impôt) et qu'une fois arrivés à maturité, ils ne puissent pas les couper.
-Va t on se retrouver un jour dans la situation oú , TOUS LES USAGERS POURRAIENT TIRER PARTI DES FORÊTS pour leurs loisirs, ou pour leurs lubies intellectuelles..SAUF ceux qui les détiennent ?
Revenons au COPIL
Pas plutôt la plainte exposée, que la solution miracle est apportée par le représentant de l'état. La seule solution proposée, (mais il y en a d'autres moins dictatoriales) est d'agir au niveau des PLU ( plan local d'urbanisme) en faisant classer les forêts en " espaces boisés classés", car pour ces espaces classés, un arrêté préfectoral impose de réaliser une évaluation d'incidence à adresser à la préfecture avant toute coupe de bois . Si l'Évaluation est reconnue valable, vous pourrez couper, et si elle est refusée,vous ne pourrez pas exploiter votre forêt.
Quels sont les facteurs aggravants qui vont vous mener directement au refus d'exploiter vos bois situés dans un site classé: si l'Europe demande de réduire l'exploitation des forêts, que ce soit pour protéger l'aspect paysager, ou pour proteger les habitats naturel, ou encore pour protéger la planète ( de l'augmentation du co2 par exemple) ce sont les bois des zones protégées qui seront gelés en priorité. Et cela sera d'autant plus fréquent et important que les territoires alentours sont déboisés. Ce temps là est proche, car aujourd'hui , on est en train de déforester à tour de bras en Cévennes , Auvergne ... pour alimenter de gigantesques chaufferies ou centrales thermique, si bien que la nature va s'en trouver bouleversée et les contraintes vont voir le jour.
UN PARASITE VA CHANGER LA DONNE !
Dans le midi des chènes blancs sont attaqués par un ver qui les affaiblit et les fait crever, des observations ont été faites aussi sur le secteur d'Aubenas.
Chez nous ce sont des chènes verts et des cèdres qui meurent , pourtant réputés résistants à la sècheresse,,mais sont ils affaiblis après ce manque de pluies,est ce ce qui les rend propices à l'attaque de ces parasites?
SI ces attaques de parasites doivent prendre de l'ampleur, il va falloir exploiter, et cette fois sérieusement.
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Ecrit par nous écologistes de terrain, le Dimanche 11 Octobre 2015, 03:12 dans la rubrique Forêts.
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