L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Dans cette opération natura2000, pour chacun des projets mis en place par une multitude d'associations environnementalistes ( dont celui du nourrissage, ici en cause) , jamais on ne nous a indiqué qui en assurait la responsabilité: le porteur du projet, le gestionnaire du site , ou l'administration préfectorale... Dans cette affaire embarrassante nous allons essayer de faire le point.


LA GESTION DE LA NATURE PAR LES EXPLOITANTS LOCAUX remonte à la nuit des temps
- traditionnellement ce sont les agriculteurs, les éleveurs et les forestiers locaux, qui ont géré la nature de ces territoires. Dans chaque famille, de nombreuses générations se sont succédées sur ces territoires, et ont perpétué cette entretien de la nature, ce qui fait que leur action s'inscrit dans la durée , ce qui n'est pas le cas de leurs successeurs, depuis 1997, (préfet, sigarn...).
-NOUS, exploitants locaux, avons plutôt mieux géré la nature que ce que l'on fait nos successeurs ( on devrait dire usurpateurs plutôt que successeurs ) pourquoi?..... Les brebis nettoyaient les terrains permettant un meilleur accès visuel aux proies des rapaces et permettaient la survie des quelques couples de rapaces qui avaient trouvé refuge chez nous ( leur nombre a diminué au fur et à mesure de la disparition de ces élevages) .... les rapaces trouvaient ici une nourriture 100% naturelle ( petite faune, agneaux...) , car il n'y a pas ici de traitements chimiques ni d'intrants, (parce que les autres productions , truffes, plantes aromatique et médicinales, ne tolèrent pas ces produits. ). A cette époque là, les vautours mouraient de mort naturelle .

UN PROJET PASTORAL AMPUTÉ d'une partie de ses effets bénéfiques .
- au tout début de l'operation natura2000, on nous a proposé de nous joindre à un jeune éleveur repreneur d'une exploitation, pour participer à un projet pastoral dont l'objectif était de créer 2 exploitations de 200 brebis . Dans quel but? Favoriser la nidification des vautours , pour multiplier le nombre de couples reproducteurs présents dur place, et surtout de supprimer la corvée d'approvisionnement des charniers. Explication: .... Quatre cent brebis, c'est 400 mises bas par an, soit 400 agneaux+ 400 placentas et une mortalité des agneaux étalée dans le temps , soit largement de quoi nourrir tous les carnivores du secteur ( vautours, renards, sangliers..) à longueur d'années, ce qui devait permettre de fermer les charniers.......... Et bien, au moment du choix , l'ONF ( qui légalement n'aurait pas dû faire partie de l'association,,et qui dans le passé avait été en conflit avec la filière ovine) + le sigarn, qui à eux deux étaient majoritaires en voix, ont préféré choisir des vaches et chevaux , plutôt que des brebis pour les deux autre exploitations ( les deux décideurs nous ont donné des Justifications confuses ) ). Avec ces animaux il y a moins de déchets consommables et donc il faut continuer à approvisioner ces charnier . Une part des responsabilités de ces charniers incombent donc à l'ONF et au SIGARN.....
- Pour éviter toute polémique équivoque , cette zone pastorale telle qu'elle est aujourd'hui donne satisfaction aux éleveurs et aux propriètaires.

LA GESTION DE CEUX QUI NOUS ONT AMPUTÉ DE NOS DROITS
Malheureusement notre gestion de la nature à pris fin lorsque le 1° gestionnaire du site natura 2000 ( le préfet) a pris ses fonctions . Il nous a dérobé ce droit, pour le plus grand malheur de cette nature qui nous est chère . Vous comprendrez aisément que nous soyons réticents à nous laisser amputer de ce droit, parce que lorsque le terrain vous appartient,(les terrains sont privés à 75%) , vous êtes beaucoup plus précautionneux avec la nature que ceux qui viennent ici pour une mission temporaire, pour faire leurs petites expériences ( très souvent malheureuses, pour épais dire désastreuses ) , et qui, une fois leur forfait accompli sont mutés .

Qui joue le rôle de conseiller en alimentation des rapaces auprès du gestionnaire? C'est la LPO ....
Ce NOURRISSEMENT organisé, a entraîné une VAGUE DE MORTALITÉ SANS PRÉCÉDENT au sein des populations de vautours.
La raison: le mauvais choix des aliments ( changé par la suite) en l'occurrence des abats de lapins issus d'élevages intensifs,où ces animaux sont médicalement dopés pour résister aux maladies et pour obtenir une croissance rapide en un temps minimun. Le résultat c'est que les vautours en nourrissent leurs petits et ceux ci en crêvent. Il ne viendrait jamais à l'esprit d'un humain digne de ce nom,de nourrir son nourrisson avec du lait contaminé , et bien ici c'est ce qui se passe. Les parents vautour ont perdu leur instinct de chasseur, c'est à dire qu'ils ont perdu les réflexes de rechercher de la "nourriture sauvage"' et, par facilité ils vont aller se ravitailler au niveau des charniers et en nourrir leur petit . Si bien que cette alimentation exclusive avec une telle concentration de produits médicamenteux sur un jeune de quelques dizaines de grammes ne peut être que fatale.
Les organisateurs de ce nourrissage ne veulent pas admettre leur responsabilité dans cette hécatombe , et ils émettent des hypothèses fantaisistes pour mettre la responsabilité de ce phénomène sur le dos d'autrui .... Et autrui en a assez d'avoir "bon dos".

A QUI INCOMBE LES RESPONSABILITÉS ?
Normalement ce devrait être:
-soit le gestionnaire du site natura2000 ( le préfet au départ , puis le SGGA) qui dirige et qui prend une partie des décisions,
-soit la DDA ( aujourd'hui DDT ) qui décide pour certaines opérations sans que l'on sache pourquoi ( ex grotte du Dérocs ).
En l'occurrence dans le cas de ce NOURRISSAGE MORTIFÈRE , tous deux se sont défilés , aucun n'a pris de décision pour l'interrompre...donc leur responsabilité est flagrante.

SEULS LES ÉLEVEURS BIO qui élèvent leurs bêtes de façon naturelle devraient avoir la possibilité de faire des charniers occasionnels .


A suivre: Tous ceux qui participent à ce nourrissage mortifère ( services du préfet, sigarn , ONF, LPO, ) ont ils une conscience professionnelle ?
Sont ils co-responsables au même niveau ?
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