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L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Octobre 2016, où en est on du PARTAGE DE LA NATURE entre chasseurs, non chasseurs et détenteurs des territoires?
--> Modifié 25/10/16
De nombreux contacts ont eu lieu cette année entre les usagers ludiques et sportifs des territoires. Certains sont favorables à un partage de l'espace ,et d'autres au partage de la nature dans le temps .

Question décisive: UN PRÉFET PEUT IL DÉCIDER DU PARTAGE D'UN TERRITOIRE QUI N'EST PAS UN BIEN PUBLIC.?

Sur le terrain il y a plusieurs catégories d'usagers qui voudraient décider du partage du territoire ou au moins faire entendre leurs voix.
--->ceux sui veulent BÉNÉFICIER du PRÊT des territoires pour exercer leurs activités : les chasseurs (eux disposent des droits de chasse), les environnementalistes, les sportifs, les randonneurs et les adeptes de loisirs ....
---> ceux qui DÉTIENNENT le domaine PUBLIC et leurs droits : l'état, le département, les communes , les collectivités , ( c.-à-d. moins de 20% du territoire)... Le préfet est le représentant de l'état sur le département , il,peut donc décider du sort du domaine public , s'il veut interdire la chasse qu'il le fasse donc sur le domaine public , il est le maître absolu, il n'a pas besoin de nègocier.
--->ceux qui détiennent le domaine PRIVÉ et leurs droits ( cela représente plus de 80% du territoire, ) ce sont des particuliers, des exploitants (agricoles , forestiers ,,éleveurs ), c.-à-d. Des individus qui travaillent dans la NATURE... Interdire la chasse sur le domaine privé, c'est porter atteinte au droit de propriété,,et c'est une privation de revenus pour les détenteurs des droits de chasse , et c'est regrettable aujourd'hui où beaucoup d'exploitants rencontrent des difficultés , tout petit apport de trésorerie est salvateur . Un préfet peut il interdire la chasse sur les domaines privés , et est ce bien raisonnable ?



QUELLES PRÉFÉRENCES POUR QUELS USAGERS?

---> Pour le partage de la nature dans le TEMPS, c'est la solution prônée par les associations écologistes.
Les leaders de cette formule sont l'ASPAS, association de protection des animaux sauvages et le RAC : rassemblement pour une France sans chasse, qui veulent à court terme empêcher la chasse le dimanche , et à long terme l'interdire définitivement.

--->Pour le partage de l'ESPACE ( les activités ont lieu en même temps sur des territoires différents ), c'est la solution préférée et souhaitée ardemment par les chasseurs et les usagers ludiques et sportifs . Deux exemples de concertations entre usagers chasseurs et non chasseurs :
-Dans la Drôme, une convention a été signée entre les chasseurs et les randonneurs (http://www.le-crestois.fr/index.php/journal-le-crestois/actus/905-cohabitation-des-chasseurs-et-randonneurs ), pour un partage HARMONIEUX ET SÉCURITAIRE de la nature .
-Dans le dépt.45 , à l'initiative du président du groupe chasse au sénat , un sondage a été réalisé pour favoriser le rapprochement chasseurs randonneurs: " la forêt un espace partagé le dimanche"
http://apostrophe45.fr/tribune/«-la-forêt-doit-rester-un-espace-partagé-le-dimanche-»#overlay-context=

QU'EN PENSENT LES PRÉFETS

--->en Ardèche à la fin des années 2000 un accident a déchaîné les rancœurs au point que le député et le préfet ont proposé une concertation entre chasseurs et non chasseurs. Le résultat de la concertation tient dans cette phrase: " il n'y a pas d'incompatibilité entre la chasse et les autres activités"... C'est à dire que les activités doivent pouvoir cohabiter en même temps!
---> le préfet de l'Isère suite à un accident l'an dernier , n'a pas pris d'interdiction de la chasse sur son département , mais un renforcement des conditions de sécurité à la charge des chasseurs .
--->Le préfet de Haute Savoie , lui ne l'entend pas de la même oreille , il a pris un arrêté régulant la chasse. Dans un massif de 3300ha il n'y aura plus que 2 jeudis par mois oú la chasse sera ouverte , et sur un autre massif la chasse sera fermée le dimanche à partir de11h 30. On peut s'interroger sur la légalité de ces décisions , si les détenteurs des droits de chasse ( qui sont attachés à la propriété foncière) ne sont pas consultés !

Ce que nous aimerions que les décisions prises le soient en concertation (entre autorités, usagers , détenteurs des droits ), et non pas sous la pression des lobbys bien plus nombreux en zone de communauté urbaine. Dans les zones péri urbaines où les agriculteurs sont moins nombreux, les dégradations qu'ils subissent sur leurs cultures , ont moins de poids sur les décisions des préfets. Un dernier détail, la loi fait obligation à celui qui interdit de chasser chez lui à indemniser une part des dégâts aux agriculteurs , si le préfet interdit de chasser sur le domaine public va t il payer la part des dégâts qui lui incombent?
Ecrit par nous écologistes de terrain, le Dimanche 23 Octobre 2016, 22:55 dans la rubrique Chasse.
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