L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Notre territoire en raison du relief et de la végétation, était dans le passé principalement dédié à l’élevage ovin et à la production de charbon de bois (utilisé pour cuisiner avant l’arrivée du gaz…), le changement des habitudes alimentaires, l’arrivée des nouvelles énergies et le manque de rentabilité  ont eu progressivement raison de ces activités. Aujourd’hui ce territoire est presque entièrement boisé à l’exception des plateaux de la dent de rez et de mezenc où l’élevage ovin a subsisté jusqu’à la mise en place de natura2000.( ce n’est pas une coïncidence)

 Ici, depuis des générations, propriétaires et exploitants ont toujours été respectueux de la nature dans leurs activités, que ce soit pour l’élevage, les cultures ou les boisements, ce sont eux et EUX SEULS qui ont géré bénévolement la nature sauvage (jusqu’à ce que natura 2000 leur dérobe ce droit ancestral)…  Après avoir pris connaissance des directives natura2000, nous étions sereins, nous pensions que l’on ne pourrait rien nous reprocher. Et bien nous avions tort. Jamais nous n’avions imaginé que nous pourrions être à ce point les victimes de cette opération, notamment par le biais de servitudes…et  par acharnement moral,(on est allé jusqu’à nous reprocher d’avoir laissé fermer des milieux !)

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- n2000  à l'échelon de la France, du département et local

Cette procédure natura2000 devait être exemplaire, elle a en réalité  fort mal débuté par toute une série de procès qui ont abouti à la double condamnation  en conseil d’état  du ministre de l’environnement chargé de la mettre en place (et de l’état), pour n’avoir pas respecté la loi règlementant l’opération natura2000.( vous pouvez consulter sur légifrance le détail de ces décisions du conseil d état en date du 27/09/99 et du 22/06/01 ).  Malgré l’issue probable de ces procédures, la ministre concernée, a choisi de persévérer dans sa démarche par le biais d’une ordonnance ministérielle (une ordonnance ministérielle est une loi qui est prise en urgence par un ministre  et  qui n’a pas à être validée par les députés).

Suite à cette ordonnance, les élus des communes et des collectivités ont dû se prononcer en MM/AAAA  sur la création d’une zone natura2000 sur leur territoire. Les services du préfet les invitaient à donner une réponse scientifiquement motivée ! C’est tout à fait curieux d’exiger des élus une réponse scientifiquement motivée à une demande qui elle ne l’était pas vraiment : présenter notre territoire comme étant d’une grande richesse, alors qu’il y a à côté des territoires bien mieux dotés, cela frôle la supercherie, (si les spécialistes de l’environnement l’ignorent, les bergers eux savent que sur le plateau des Gras et de Berg, les zones les plus riches en faune et en flore protégées sont celles où il y a de l élevage ) ces zones d’élevage ne représentaient chez nous plus qu’une faible superficie. Notre sentiment est qu’en réalité les promoteurs du réseau natura2000 ont « un appétit tout particulier »  pour les zones désolées et en déprise agricole car elles imaginent y rencontrer une moindre résistance à leurs projets.

Les réponses des communes à la démarche du préfet n’ont pas été uniformes : les communes qui ont dit oui, ont été acceptées d’office, et celles qui ont refusé («3 ») ont été contraintes d’adhérer au projet n2000 ;( le préfet est passé outre les décisions des communes)... Aujourd’hui les élus des communes qui doivent investir sur ces territoires devenus zone natura2000, se mordent les doigts de s’être laissés berner endormir,ou de n’avoir pas contesté la décision préfectorale,  tant les contraintes qui depuis grèvent ces territoires les handicapent, et ils l’ont fait savoir à plusieurs reprises.  un malheur n'arrivant jamais seul ,il y aura de nouvelles contraintes avec les trames vertes et bleues, avec le classement Unesco et avecle classement espace naturel sensible si c'est accepté.

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-n2000 les directives et leur application:

Presque tous les citoyens s’accordent à reconnaître la justesse des directives natura2000 : la directive oiseaux pour la protection des oiseaux et la directive habitats pour la protection de l’espace naturel, NOUS les premiers. Si nous sommes d’accord sur « LE FOND », il en va autrement de ce qui est de « LA FORME » que prennent ces directives lorsqu’elles sont appliquées sur le terrain, mais aussi  pour ce qui est « DES METHODES » utilisées pour les mettre en place.

le fond

Nous sommes d'accord sur le fond  pour la diversité des espèces , quant
à la protection de l'espace aussi dans la mesure où nous pouvons conserver nos habitudes culturales.

les méthodes employées et le comportement des officiels à notre égard

la forme que prennent ces directives

conclusion

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-zone pastorale

Vous avez peut être lu dans un éditorial de l’écho des gorges, que cette zone pastorale était réalisée: « pour la plus grande richesse des propriétaires, des éleveurs et de la nature », ce n’est pas tout à fait exact, et c’est en plus caricatural et incomplet ; pour rester dans le domaine de la caricature il faudrait ajouter : «et pour la plus grande promotion de ceux qui ont monté le projet »

La réalité est bien plus ordinaire : il s’agit de conserver ou de rénover d’anciens pâturages de façon à ce que la petite flore qui pousse au ras du sol ne soit plus étouffée par la broussaille et puisse s’épanouir, de façon aussi à ce que la micro faune puisse prospérer, et par ricochet, que les rapaces puissent plus facilement dénicher leurs proies. Pour cela les animaux domestiques qui pâturent (5mois/an) sont à la fois bien plus économiques que le gyrobroyage, et bien plus performants puisqu’ils apportent en même temps la fumure. C’est là, la vraie raison.

Un propriétaire se doit d’être un bon gestionnaire : entre produire du bois ou recréer des pâturages pour les prêter gracieusement , le choix de la raison penche en faveur du premier. Ce n’est pas ce qu’ont choisi 5 propriétaires privés. Ces propriétaires sont tous (-1) issus de familles d’éleveurs et s’ils ont accepté de participer à ce projet, c’est plus par nostalgie (avec l’espoir de voir à nouveau des moutons sur leurs terres) que par raison. Ce sont aussi les seuls propriétaires privés à avoir fait un pas en direction des organisateurs du réseau natura 2000 et à avoir accepté de traiter avec eux. Etait ce vraiment une bonne idée ?

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Dans cette opération pastorale, les propriétaires et éleveurs ont été des partenaires loyaux et respectueux de  leurs engagements ; ce n’est  malheureusement pas le cas des instigateurs du projet.  Le monde agricole est attaché à certaines traditions (= valeurs) dont celle du  respect de la parole donnée ; ne pas respecter ses engagement envers autrui, c’est lui manquer de respect. Nous ne pouvons que regretter  que ceux qui, dans ce projet, détiennent l’autorité, se soient exonérés de l'obligation de respecter leurs engagements, en toute quiétude et sans le moindre regret. Aujourd’hui douze ans après la création de la zone pastorale, deux engagements qui avaient été pris à l’égard des propriétaires par le promoteur de ce projet (les services de l’état) ne sont toujours pas tenus, si bien que : plus on avance dans le temps, plus cette opération prend l’aspect d’un « MARCHé de DUPES ». Un tel comportement ne peut que nuire à l’image de natura2000, et laisser planer le doute sur la façon dont seront honorés les futurs contrats qui seront proposés aux particuliers.

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N’en déplaise à l’éditorialiste cité plus haut, les éleveurs après 12 ans ne sont pas encore riche comme Crésus, loin s’en faut.(ils sont surtout riches d'espoirs). Ils sont cependant satisfaits des conditions qui leurs sont offertes : aménagements des parcs réalisés avec des fonds européens, et, gratuité de la location par les propriétaires.

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Malgré tous ces avatars administratifs, ce qui nous console c’est que cette association pastorale fonctionne bien, avec des effets positifs pour la faune et avec une flore abondante et variée qui permet aux éleveurs de produire une viande exceptionnelle.

- réserves biologiques (décret du 26 SEPT 2006)deux réserves biologiques (515ha) intégrale et dirigée ont été réalisées volontairement, sur "bois sauvage", par l'ONF qui préfère être rémunéré pour cela, plutôt  que produire du bois

-études sur le terrain

- nourrissage

-communication

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-le territoire après 14 ans de n2000

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L'image de natura2000

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-ce qui doit changer

 - les expérimentations/territoire éprouvette

-les financements

- les atteintes au droit , à l'équité et les prises....