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L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Les digues du Chassezac vont elles exploser sous la pression des normes européennes?
Nous sommes allés voir ce qui se tramait ( était ce la trame bleue ?) du côté du Chassezac ... La réunion , organisée par le collectif de défense des digues du Chassezac , prèsentée par son responsable, en présence des usagers de l'eau ( consommateurs , jardiniers , maraichers, agriculteurs , hydroliciens...), du député, de deux maires, du responsable du service de l'eau...qui a eu lieu à Les Vans, a permis de préciser les souhaits des uns et des autres .

--->Le point de départ du conflit est une directive européenne qui impose :
- la continuité écologique. Cela signifie qu'il ne doit pas y avoir d'obstacle à la circulation de la faune aquatique . En clair , il faut soit démolir les digues et retenues d'eau, soit faire des passes à poissons , à la charge ( très coûteuse) du propriétaire . Quatre digues sont concernées sur le Chassezac...
- le libre déplacement des sédiments . Cela signifie qu'il ne faut pas prélever du sable , des graviers, des galets....et les laisser se faire transporter par les crues. Là aussi il faudrait laisser les matériaux s'accumuler jusqu'à fleur des digues pour qu'il puissent passer au dessus ,ou bien démolir les digues.
- une exception: le barrage EDF de Malarce n'est pas concerné par ces dispositions ,,alors que vu sa hauteur il empêche toute remontée et vu sa capacité il accumule une très importante quantité de sédiments.

---> face à ces trois inconvénients cités ci dessus, il y a une multitude d'avantages à conserver ces digues sur le Chassezac , à savoir :
- l'énergie hydraulique permet à une usine textile bicentenaire ( la dernière sur la moitié sud de l'Ardèche de fonctionner , araser la digue de scipionet qui alimente l'usine, c'est la condamner cette entreprise à la fermeture , ( c'est 120 emplois sur 2 sites)
- les canaux d'irrigation permettent aux agriculteurs , maraîchers ...d''alimenter leurs cultures. Polémique à propos des canaux ( actuellement d'un entretien peu coûteux quand il y a de nombreux usagers), qui après destruction des digues, devront être remplacés par des pompes +tuyaux+ conso électrique.. d'un coût bien trop élevé.( un exemple local est cité avec un coût de 14 000 à 19 000€ / an, très cher, trop cher étant donné la réntabilité de l'agriculture)
- aspects bénéfiques des plans d'eaux : réservoir d'eau pour la lutte contre l'incendie, lieux de baignade , abreuvoir pour la faune, pêche, régulatrices des crues( quand elle sont vides , ou permettent à l'eau de se répandre sur les terrains plats voisins,) , conservation des espèces ( exemple de la Beaume voisine mise à sec cette année avec une mortalité ênorme )..
- aspect patrimonial des digues et plans d'eau... Cela fait partie du patrimoine local de nombreuses générations, que les touristes recherchent lorsqu'ils viennent ici Ces digues sont le témoignage d'un passé industriel qui ne demandent qu'un peu de compréhension de la part de l'état pour qu'elles puissent revivre et produire de l'energie propre qui est souhaitée par les Francais !...
Une bonne nouvelle , tous les barrages qui étaient répertoriés sur les cartes de Cassini , d'avant la révolution française sont" fondés en droit" et sont intouchables !
- l'eau du barrage de Malarce sert au soutien d'étiage (lâchers d'eau de 500l/h du 15/06 au15/09, actuellement 300l/h sans lesquels le Chassezac serait à sec en surface, et sans possibilité d'en user.


Les mots des élus ( 3 sont favorables à la conservation des ouvrages sur la rivière )
-Un maire a dit que le Chassezac faisait partie du quotidien des habitants et des visiteurs . Propose des réunions pour savoir le ressenti des humains
-un maire se plaint du reste à charge de ce projet pour la commune qui doit faire une passe à poissons.
-le député prône la concertation entre les usagers de l'eau. Débat de fond l'homme fait il partie de la nature ... Un élu doit se battre "CONTRE l'APPLICATION UNIFORME DES LOIS".quand elle est contraire au bien être des populations
- un élu président du syndicat de rivière , se défend d'être favorable à la destruction. L'étude de la continuité lui a été imposée par contrat.

Et si on parlait chiffres.
seuls sont concernés 35 Km de rivière en dessous du barrage EDF de Malarce
Coût de l'étude 120 000€
Coût estimatif du projet 550 000€
Le gouvernement a supprimé 400millions d€ aux agences de l'eau ...c'est la "diète hydrique ! "
Ecrit par nous écologistes de terrain, le Jeudi 26 Octobre 2017, 00:50 dans la rubrique Ardèche claire.
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