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L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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VALLEE DE L'IBIE NOTRE DIAGNOSTIC et NOS SOLUTIONS
--> modifié 3/10/12 ( catalyseurs) +7/10/12( eau à côté des ponts)
 

Préambule : ce document  fait la synthèse de tout ce que nous avons lu et entendu depuis l'annonce de  « l'opération de conservation et de mise en valeur de la vallée de l'ibie ». Notre démarche est différente de la démarche officielle, elle se limite à évoquer les problèmes majeurs  auxquels sont confrontés les riverains,ainsi que leurs causes et à ébaucher des solutions

En juillet dernier des élus nous ont présenté très sommairement, le projet de protection et de mise en valeur de la vallée de l'IBIE.  A cette occasion, on nous a dit que le point de départ de cette réflexion était un problème d'accumulation de  poubelles dans les zones les plus attractives, et un problème de trouble de l'ordre public causé par l'importante fréquentation d’individus aux habitudes festives qui portent atteinte à la tranquillité des familles notamment au niveau des points d'eau.


Ces « troubles » sont de simples problèmes de maintien de l'ordre (donc de police) et de maintien de l’hygiène publique qui sont  de la compétence du maire de la commune concernée. Ceci n'est donc pas de notre ressort, ce n'est pas à nous de gérer ce problème, mais nous sommes conscients que cela ne donne pas une bonne image de notre territoire, et qu’il faille  trouver une solution.

Ce que nous avons appris par la suite,  au sujet de cette fréquentation, c’est qu’au fil du temps, les points d’eau de la vallée de l’ibie, sont devenus le point de rassemblement des camping-cars des travailleurs saisonniers des communes environnantes. A force de se faire « jeter » des bords de l’Ardèche, ces saisonniers ont trouvé ici un endroit où on les laisse à peu près tranquille. Les communes qui  veulent bien de leur force de travail pour faire fonctionner l’activité touristique, ne pourraient elles pas trouver un lieu de stationnement sur « leur commune » pour « leurs employés » ; les stations de ski des Alpes le font, bien qu’elles aient peu de foncier disponible, pourquoi ne le fait on pas en Ardèche méridionale où le foncier abonde ?


Nous sommes un peu agacés du fait que les propriétaires et les agriculteurs aient été les derniers informés de ce projet. La protection et la mise en valeur des terres, c’est ce que nous avons toujours fait avec nos propres moyens. Nous ne comprenons pas que l’on ait fait appel a la Ligue de Protection des Oiseaux (ex Cora) et à la Fédération Rhône Alpes De Protection de la Nature, pour les raisons évoquées précédemment, à moins qu’il ne s’agisse de protection environnementale ( et non plus "de protection des terres")

La vallée de l’Ibie a déjà connu deux opérations de protection environnementales avec les arrêtés de biotope de la basse vallée de l’IBIE et celui de la dent de Rez .  Quelles en étaient les raisons ? Pour la plus récente opération, c’est le conseil général, qui ne sachant plus que faire de ses terrains a accepté de satisfaire les revendications des écologistes opposés au premier projet ERGC en ce lieu, et par la même occasion, s’attirer leurs bonnes grâces pour le second projet. Pour la plus ancienne opération (au départ localisée à la dent de rez), c’est une commune qui a demandé son extension jusqu’à la vallée de l’IBIE pour empêcher un projet de camping….  Résultat entre 40 et 50 servitudes qui  gâchent la vie des propriétaires et exploitants…. et, depuis 22 ans, PAS UN CENTIME INVESTI  sur ces territoires par les DEMANDEURS de cette protection.

Ce qui est dramatique dans ces deux opérations,  c’est que ces mesures (dites) de PROTECTION,  ne sont en fait que des contraintes, qui ont été prises PAR DEPIT ;  par dépit de ne pouvoir réaliser ce qui était prévu sur la basse vallée de l’IBIE (l’ ERGC), et par dépit de ne pas avoir les moyens d’investir et d’équiper le secteur de la moyenne vallée de l’IBIE…

Chacun sait qu’il n’y a pas de pire conseiller que le dépit, et que rien n’est plus néfaste qu’une décision prise par dépit.

Chacun de nous a en mémoire ces  épisodes où faire de la protection environnementale = mettre des contraintes sur nos activités et ne mettre aucun moyen financier pour cette protection...   Chat échaudé craint l'eau froide, dit on, vous comprendrez que nous puissions nous interroger sur ce que peut DISSIMULER une nouvelle opération dite : « de protection et de mise en valeur » et sur ce qu’elle « risque » de NE PAS nous apporter.

 Dans ces conditions, il est inutile de vous dire que les riverains sont unanimes à rejeter toute protection environnementale supplémentaire (que ce soit protection de  biotope ou ENS ou natura2000 ou trame verte)


Pour nous il y a aussi d'autres priorités qui sont différentes selon les activités professionnelles et selon la proximité de nos terres avec la rivière. Nos trois principales préoccupations sont de limiter les dégâts dus à l’EAU,  les dégâts du FEU , et les dégâts dus aux  NEGLIGENCES humaines.


La vallée de l'IBIE c'est avant tout une rivière l'IBIE, souvent souterraine mais qui a ses débordements, et ses coups de furie avec pour conséquences un ensablement (des « gourgs » et aussi du lit en amont des ponts) et ce qui est plus grave, une érosion des terres agricoles qui la bordent.

Nos anciens ont bâti, de leurs mains, des digues pour  protéger les terres cultivées des crues. On en compte de nombreuses tout au long d’Ibie (en pierre, en terre, ou maçonnées), il est capital que l’on puisse les conserver, et les consolider pour éviter que nos terres soient emportées, ce que la réglementation administrative en vigueur actuellement ne permet pas.
L'histoire récente (celle des digues de Vendée) est révélatrice et instructive sur les effets que peuvent avoir un DEFAUT D'ENTRETIEN associé à une GESTION ECOLOGIQUE  des  DIGUES.
   L’hebdomadaire  la France agricole a été une des rares revues à dénoncer les pressions exercées par les environnementalistes sur les DDT (par le biais de procédures judiciaires) pour interdire de les renforcer et les rehausser,( les raisons : ne pas perturber la faune et la flore qui y vivent, ou parce que les matériaux prévus pour cela ne leur conviennent pas) ... Avec  les conséquences désastreuses que l'on connaît: des CENTAINES de RIVERAINS MEURTRIS DANS LEUR CHAIR et DANS LEURS BIENS...

 En France quand on fait des « exploits » on les fait en taille XXL, les écologistes hollandais eux-mêmes (qui vivent protégés par des digues) n’en reviennent pas que l’on en soit arrivé à de telles extrémités pour des raisons environnementales….

Un autre exemple, plus proche de chez nous, celui de la crue du Lez des 11+12/12/2002, les experts de la commission d’enquête venus constater les dégâts, ont conclu qu’ils auraient pu être significativement réduits si des mesures de précautions avaient été prises.   Nous sommes typiquement dans la problématique franco française d’avant catastrophe : où les citoyens sentent le danger et alertent les décideurs, les autorités  jurent qu’elle ne peut se produire et après la catastrophe, on leur dit ce qu’il aurait fallu faire pour l’éviter ; et c’est à ce moment là seulement, que l’on prend des mesures pour éviter que ça se reproduise. Allons nous enfin échapper à cette logique ?

Peut on, après les douloureuses expériences qu’ont connues les vendéens, et les Héraultais, se permettre chez nous de continuer à négliger les digues et  continuer à ne pas se préoccuper de l’encombrement de l’ibie par les granulats et la végétation ?     Chez nous, heureusement, par sagesse, nos anciens ont construit leurs maisons au-delà de la portée des crues, si bien   qu’il y a peu de risques que des vies humaines soient en danger, mais par contre ce sont nos VIES PROFESSIONNELLES qui sont menacées si on ne nous laisse pas protéger nos terres.

Pour l’ensablement : il y a d’abord l’ensablement des trous d’eau, qui de ce fait ne sont plus propices à la baignade, ce qui entraîne une migration et un entassement des baigneurs vers les autres points d’eau, ( et des conflits entre usagers)… il y a aussi un amoncellement de sable et de gravier ( qui crève les yeux) en amont des ponts, si bien que certains ne tarderont pas à être ensevelis, et, devenus inutiles, ce sera une nouvelle curiosité touristique , après le pont d’arc… la rivière qui coule à coté des ponts…  Vous remarquerez  que l’Ardèche, elle, a  d’abord fait le tour du pont d’arc, pour finir par passer dessous… vous noterez que l'eau à côté des ponts,c'est déjà le cas sur un affluent de l'ibie au niveau de la grange de Vigne (c'est le ruisseau qui passe au pied de la stèle de la résistance) la grange est séparée du pont par le nouveau lit du ruisseau  ...il y a tout de même un effet favorable celui de mettre cette grange à l'abri des pilleurs.

Le jour où les ponts seront ensevelis il faudra bien prendre la décision dans l’urgence, de curer la rivière, ce jour là qui va payer : la collectivité c'est-à-dire nous tous. Ne serait il pas plus raisonnable d’anticiper ce prélèvement en toute quiétude ?

Vous remarquerez (nous le disons depuis des années) que tous ceux qui PRELEVENT les RESSOURCES naturelles sont dans le collimateur des environnementalistes.   A commencer par les agriculteurs qui récoltent la lavande et le thym sur la dent de rez, pour continuer avec les chasseurs,les forestiers et pour finir avec les exploitants de carrières ou des gisements de  matériaux que la nature nous offre…    Les arguments qui sont invoqués pour  empêcher cette collecte de gravier sont erronés : légalement l’IBIE n’est pas un cours d’eau, elle ne devrait pas être concernée par cette interdiction.

Tous ces individus qui nous disent qu’il ne faut pas toucher à la rivière, nous invitent par ailleurs à CONSOMMER LOCAL. Consommer local c’est ce qu’ont fait tous les bâtisseurs des maisons de la vallée : ils prenaient les pierres sur place, faisaient la chaux sur place et prenaient le sable dans la rivière voisine. Prélever une partie de la ressource naturelle, cela fait partie de nos droits ancestraux, nous aimerions que l’on nous autorise à renouer avec ces traditions.

Les propriétaires (ou leurs ayant droits) dont les terres jouxtent l’Ibie, sont unanimes à regretter la disparition du SIVI (syndicat de la vallée de l’ibie). Ils ne sont pas satisfaits de la gestion actuelle de la rivière : sur la façon dont elle est faite et sur le manque de concertation avec les riverains.

Là où le SIVI utilisait des moyens mécanisés, modernes, rapides et efficaces ; Ardèche Claire a fait un autre choix, pour faire face à la situation elle a son outil fétiche, un outil manuel plusieurs fois millénaire, un outil qui bien que manié avec dextérité reste d’une déplorable inefficacité, si nous vous disons qu’il s’agit de l’outil qui était utilisé par les druides pour leur culte païen, vous aurez compris qu’il s’agit de la serpette !  Si nous nous permettons cette caricature, c’est pour que l’on comprenne que, quelle que soit l’idéologie que l’on défende, elle ne doit jamais prendre le pas sur les principes de PRECAUTION et de SECURITE. Utiliser des moyens aussi peu appropriés à l’importance du travail à accomplir est à la limite de la négligence, et cela engage la responsabilité de ceux à qui on a confié la gestion de la rivière . Il va bien falloir, un jour, remettre la serpette dans le placard d’où elle n’aurait jamais dû sortir, celui des antiquités, et la remplacer par des outils plus adaptés à la situation, des engins qui permettent de lutter efficacement contre les crues.

On nous « inonde » régulièrement de propos rassurants qui nous font chaud au cœur, du genre « nous devons préserver les terres agricoles » (vous pouvez même lire cela dans le PLU), nous sommes rapidement refroidis quand on voit l’interprétation qui en est faite sur le terrain. Comment pourrions nous nous entendre avec les spécialistes qui préconisent de laisser la rivière libre de choisir son lit , alors que nous la voulons contenue le plus possible dans ses limites actuelles ;   qui préconisent une Ibie large et peu profonde, alors que nous la préférons plus étroite et plus profonde grâce au curage de son lit ;   qui oublient les arbres qui poussent dans le lit, mais qui coupent les gros arbres au delà du lit ce qui rend les berges plus meubles et friables (c’est une des rares fois où ils utilisent cet outil maudit pour eux qu’est la tronçonneuse), alors que nous voulons  conserver les arbres des berges pour stabiliser le sol.

Nous avons à faire à des spécialistes qui essayent des prototypes de gestion de cours d’eau, ils le font à NOS RISQUES ET PERILS, et c’est nous qui en FAISONS les FRAIS.    A l’inverse, les riverains de l’Ibie ont une parfaite connaissance de la rivière, grâce aux connaissances que leur ont transmises les cultivateurs qui les ont précédés et par le temps passé à  cotoyer l’Ibie; pour eux il n’y a pas d’hypothèses à démontrer, mais grâce à une analyse basée sur des faits réels, après chaque crue ils savent où vont se situer les futurs problèmes, et leur analyse de la situation est rarement prise en défaut. Pourquoi ne leur accorde t on pas plus d’attention lors de la prise de décisions ?

 Les riverains ne veulent plus des crues qui emportent leurs terres ; cette terre est une terre alluvionnaire riche de part ses apports millénaires et qui ne peut être remplacée… Sur les bords d’Ibie et sur les coteaux, les agriculteurs produisent des céréales et du vin de qualité, pour les viticulteurs leur modèle est ce qui se fait de mieux en terme de production en bord de rivière : les graves du bordelais ; vous noterez qu’en bordelais on protège les vignes des crues et qu’on ne les laisserait pas être emportées !

Pour ce qui concerne les risques du feu qui est le principal danger pour la forêt, nous avons eu la chance d’y échapper jusqu’à présent. Ce sont la plupart du temps les négligences humaines qui en sont la cause : mégots, feux de camps et phénomène nouveau les voitures munies de pots d’échappement à filtre à particules. Les constructeurs automobiles ont développé des systèmes automatiques de combustion à haute température pour détruire les particules de ces filtres. En Ardèche à Valvignères ,( lors de la dernière montée impossible),il y a eu une triste expérience de ce que cela peut donner quand on entrepose par temps sec et chaud ce type de véhicules dans un champs moissonné  où subsistent des chaumes. Si l’on veut se prémunir de ce genre d’incident, il va falloir prévoir des parkings adéquats  sur la vallée de l’ibie.... (ajout du 02/10/12) J'ai profité ce jour d'un contrôle trechnique de mon véhicule pour interroger le technicien sur la T° atteinte par un catalyseur : elle est très élevée,( vérification faite le rendement optimal est obtenu à 400d°). En attendant j'ai une autre anecdote: lors d'une ballade sur l'Etna le guide nous fit stoper à une dizaine de mêtres du cratère du volcan au repos et lui s'avança jusqu'à une pierre du bord e y déposa un journal qui ne tarda pas à prendre feu. c'est surprenant car le sol était chaud mais pas brûlant.

Il faudrait aussi que les communes fassent un minimum d’entretien des chemins appartenants aux communes,  même MOINS que le minimum : juste les rendre utilisables par les véhicules des pompiers.

Pour finir avec les dégâts occasionnés par les incursions humaines. Dans le passé l’instituteur rural n’avait pas à expliquer certaines choses élémentaires comme par exemple que l’on ne rentre pas à dix dans un champs de blé avant la moisson pour y cueillir quatre coquelicots, cela faisait partie de l’éducation familiale de respect du travail d’autrui. De même, que lorsque l’on ouvre la barrière d’un parc où paissent des bêtes, on la referme. De même que l’on n’abandonne pas dans la nature un sac avec des  « restes de pique-nique », ni un sac poubelle ; pour les animaux qu’ils soient sauvages ou domestiques ce sont pour eux des sacs de « provisions alimentaires », et  tous les animaux ne savent pas distinguer ce qui est néfaste pour eux.     Vous remarquerez que vous ne trouverez jamais abandonné au bord d’un chemin un sac de « picnic » regorgeant de victuailles, même s’il est très lourd il y a toujours quelqu’un pour le porter, alors pourquoi l’abandonner lorsqu’il est « léger ».    Tous ces déchets abandonnés gâchent le magnifique décor naturel de la vallée de l’Ibie.   Il n’y a pas que nous que cela chagrine.   Il vous est sûrement arrivé de voir un jour, un photographe remballer son appareil sans prendre de photo parce que le décor était visuellement pollué par une barquette en alu ou des sacs accrochés aux arbres etc.. C’est l’occasion de rappeler  que les images que les touristes prennent, emportent, montrent et les commentaires qu'ils en font sont NOTRE MEILLEURE PUBLICITE. (et dans le cas présent c’est une occasion manquée de promouvoir notre vallée).

Nous ne résisterons pas à la tentation ( que nous souhaitons éducative) de vous décrire la distraction favorite du promeneur  en balade (attention nous parlons du promeneur pur jus, celui qui n'a jamais fréquenté quelqu’un de la campagne qui puisse lui expliquer le pourquoi des choses de la ruralité...), il s'agit du jeu du baladeur venu prendre un bol d’air, et qui "croise un puits" sur son chemin. Là, il se livre à un jeu hautement intellectuel qui consiste, en jetant une pierre dans ce puits, à en estimer sa profondeur ! Comme dans le lot des passants, il y a des sourdingues, qui n’ont pas entendu le « plouf », ou qui ne savent pas si ce qu'ils ont entendu était le vrai plouf ou bien seulement son écho, ou qui  n’ont pas eu le temps de compter les secondes, ils renouvellent dix fois l’opération, si vous rajoutez à ces individus là, ceux qui souffrent de l'ivresse ( pas celle des profondeurs, celle du grand air) vous pouvez comptabiliser encore quelques cailloux.(fin de la rubrique humoristique). Il est inutile de vous dire qu’en peu de mois, le puits est obstrué. Voilà comment un geste qui peut paraître anodin à certains, répété à l'infini, peut avoir des conséquences non négligeables pour d'autres. Nous ne pouvons pas accabler ces « petits poucets » en herbe, chez eux quand ils ont besoin d’eau ils vont au robinet, de la même façon que nous allons au puits ( ce qui nous demande plus d'efforts); ils n’imaginent pas que tous les campagnards ne disposent pas encore de l’eau courante, et, qu'ils ont besoin de l'eau de ces puits. Il ne faudra pas s’étonner, qu'aujourd’hui bon nombre de puits soient cadenassés ; ceux qui nous interrogent à ce sujet, trouveront ici l'explication. (explication pas tout à fait complête car nous n'avons parlé QUE des cailloux retrouvés dans les puits!).

De nos jours nous croisons dans nos campagnes de plus en plus de gens qui vivent habituellement dans un univers différent du nôtre, et qui du coup n'ont pas conscience des difficultés qui sont les nôtres dans notre vie de tous le jours. Il est délicat d'expliquer à ces personnes les pratiques  que nous croyons bonnes, et qu'ils devraient adopter lorsqu'ils viennent chez nous ( pour travailler,se détendre ou se défouler), sans passer pour des gens irascibles.  Le contact est encore plus difficile avec les écomilitants qui veulent nous imposer leur vision de la nature, nous n'allons pas entrer dans les détails, 7 pages n'y suffiraient pas (nous vous en avons donné un  échantillon seulement, dans les pages précédentes)...

Voilà, en partie,  pourquoi la vie au bord de l'ibie n'est pas un long fleuve tranquille. La tranqillité est sûrement aussi notre idéal à tous. IL y a d'ailleurs, une question qui nous vient régulièrement à l'esprit : quand va t on nous "foutre la paix".

Un dernier point celui du pillage du patrimoine bâti (avec le désastreux exemple de la plus proche maison du barrage de Noé, dépéchez vous si vous voulez voir le désastre, des gens courageux ont débuté sa restauration), nous aimerions que les maires, chefs de la police communale ne restent plus indifférents et indiquent fermement leur réprobation à ce genre d’attitude.

Pendant des années nous avons écouté le « chant » des sirènes qui nous promettaient une remarquable gestion de l’ibie, aujourd’hui nous ne pouvons que « déchanter ». Nous ne pouvons plus accepter que l’on fasse chez nous ce dont nous ne voulons pas : à commencer par les négligences qui détruisent les biens communs, puis notre outil de travail (la terre),  puis nos cultures et pour finir notre vie sur ce territoire.

 Nous n'avons jamais été des citoyens exigeants, et une fois de plus, nous ne serons  pas d’une extrême exigence, nous aimerions seulement que l’on puisse adopter des solutions plus proches de nos revendications.

 NOTRE VOEU LE PLUS CHER,toutes professions confondues, est que ceux qui vont décider du sort de la vallée de l’IBIE s'attachent à solutionner les PROBLEMES EXISTANTS avant de se lancer dans des opérations qui ne feront qu’amener d’autres SOUCIS.

Ecrit par dc, le Samedi 6 Octobre 2012, 22:01 dans la rubrique Vallée IBIE.
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