L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Habituellement, mettre de l'eau de l'Ardèche, fut elle claire, dans son vin, est un sacrilège, et pourtant les viticulteurs et exploitants des bords d'Ibie , dans le contexte actuel, ont apprécié.    Il faut dire que c'est la première réunion où nos interlocuteurs ne se focalisent pas sur les interdictions et ne "campent" pas sur leurs positions.

 Accueil par mr le maire de vallon.

 Puis Interventions de monsieur de président d'Ardèche claire:

 Le président a précisé qu'il aimerait répondre favorablement à certaines demandes des riverains , mais qu'il y a des règlementations et des instances décisionnelles supérieures qui tranchent. Il est important de faire une déclaration d'intérêt général pour qu'elles soient étudiées par ces instances.

Puis il a parlé des sédiments

 Pour ce qui est des sédiments ( graviers,sable), l'Ardèche n'en a pas assez, en raison de l'excès de prélèvement et de l'effet de chasse d'eau au niveau de la confluence avec le Rhône. (ndlr il faudrait bien qu'Ardèche claire ou plutôt le seba balaye devant sa porte, pour avoir décliné la proposition des carrières "terrestres" de la région d'aubenas de leur fournir des matériaux pour la construction du barrage de pont de verrières, et obtenu l'autorisation de créer une carrière dans le lit de l'Ardèche à pont d'aubenas dans un premier temps puis entre vals et lalevade ensuite.... On ne peut pas dans le même temps critiquer ces prélèvements de granulats et y avoir soi même participé)

quant à l'ibie elle regorge de sédiments ;( ndlr c'est ce dont nous nous plaignons en raison du danger que cela représente pour nos terres; et c'est aussi la preuve que nous avons été raisonnables dans les prélèvements; dans le passé certains riverains ont obtenu des autorisations de prélever des graviers certains ont utilisé leur droit d'autres non;)

et pour finir:

 "Vous avez une chance inouïe que l'on s'occupe beaucoup de votre territoire."( ndlr: pour ce qui est de la chance inouïe , nous lui laissons la responsabilité de sa déclaration).

Intervention de monsieur le président du SGGA:

 Remerciements à sa collaboratrice qui a fait le diagnostic qui met en lumière le problème majeur : la perte de terres agricoles en bord de rivière, en raison des problèmes de fonctionnement hydraulique de l'IBIE.

Les élus ont la légitimité de leur territoire parce qu'ils en sont les élus. Ils auront en main un document qui leur permettra de décider de ce qu'ils pourront mettre en place demain.

"chacun de nous est comptable de son environnement"  ( ndlr : retenez bien ces bons mots,car, il y aura sûrement des manquements...)

intervention de monsieur l'ancien président du sivi: pour le traitement de l'ibie, nous avons privilégié l'amont des ponts

questions de l'assistance:

DR de coucouzac:   -le discours à l'attention des riverains a changé,et il y a du mieux dans ce discours.  Les autorités prennent enfin conscience que pour ce qui concerne les berges "ne rien faire est anormal"

FD de vigier -les autorités "gagneraient à consulter les riverains"

SG de tabias - il faudrait "prélever  sable et gravier tout le temps"  intervention suivie d'un brouhaha ...ha!

DC de mikenly  () - remarque sur les chemins  qui traversent l'ibie (passages à gué) rendus inutilisables en raison de l'érosion des rives... remarque sur les coupes des "arbres vivants situés sur les berges", pratiques qui déstabilisent les berges.

ER  de lacessas, membre du comité du développement durable de Lagorce: cette coupe d'arbres vivants fait drageonner les racines dans la rivière!

PE de bourret - en réponse à une question de mr le président d'ardèche claire: c'est  bien ardèche claire qui a procédé à ces abattages de peupliers vivants, chez moi,  contre mon avis et à mon grand désarroi.

FIN de la réunion.

NOS COMMENTAIRES

.PRECISIONS sur les travaux autorisés sur les rives :

- la loi LEMA  2006 1772 DU 30/12/2006  autorise l'élagage et le recépage de la végétation des rives

-l'arrêté préfectoral 2007 351 33 du 17/12/2007  autorise la restauration de la ripisylve( forêt en bordure de rivière) et son maintien fonctionnel; les travaux ne doivent pas occasionner de déterioration ou de destabilisation des berges... les abords des ponts sur 30m doivent être traités pour éviter l'embaclement( formation de barrage) des ponts.

PRECISIONS sur le recépage

le recépage consiste à racourcir le tronc d'un arbre vivant de façon à ce que le tronc fasse des repousses plus vigoureuses. On peut comprendre que l'on fasse cela lorsque les abres vivants sont grand ,ou instables ou  avec une prise au vent importante, de façon à ce qu'ils ne tombent pas dans la rivière et n'obstruent pas les ponts, en dehors de ces cas c'est abusif.   Le recépage demande des précautions: certains arbres ne recèpent pas ou difficilement (ex résineux) et pour d'autre il y a une saison favorable pour cela (juste avant le retour de sève).   Si le moment est mal choisi , le tronc meurt et il finit par être emporté avec la terre des berges , ou bien, l'arbre n'ayant plus de ramure pour tirer la sève, ce sont les  racines qui  drageonnent dans le lit de la rivière ce qui n'est absolument pas le but recherché

NB: une nouvelle campagne est projetée en amont du pont de la cessas cet automne, encore une fois ce n'est pas la bonne saison pour faire du recépage. On peut comprendre que pour des raisons de planning cette periode soit choisie car l 'ibie n'a pas d'eau et les autres rivières en regorgent, mais ce n'est pas raisonnable de le faire à cette période.

. CE QU'ON NE NOUS A PAS DIT :

-"toute personne a droit à accéder à une eau potable dans des conditions économiques acceptables" c'est le premier article de la loi LEMA ( difficile de passer à côté). Cela va mettre du baume au coeur à ceux qui n'ont pas encore l'eau courante!

-"l'entretien régulier peut être fait selon les anciens rêglements et usages locaux relatifs à l'entretien des milieux aquatiques ...ces pratiques doivent être mises à jour avant le 01/01/2014". Pourquoi ne nous en a t on pas parlé?

CE QU'ON NOUS A DIT SANS NOUS EN APPORTER LA PREUVE FORMELLE

 -,interdiction faite aux riverains de prélever sable et gravier pour leur usage personnel. Nous n'avons pas trouvé d'article aussi catégorique dans la législation.