L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
Il y a quelques années quelques groupes environnementalistes ont fait pression sur le préfet pour qu'il interdise l'exploitation des carrières sur les berges de l'Ardèche. Un arrêté dans ce sens a été pris. Nous ne trouvons plus sur le site de la préfecture le nom des initiateurs et leurs explications motivant cette opération...Quel en est le bilan?
Côté positif : c'est quelques km de nature gagnés pour ce qui y pousse ou y vit ,mais temporairement avant la monté des eaux.
Côté négatif:
-du chômage avec des entreprises qui ont fermé.( toutes n'ont pas fermé sur la rivière Ardèche ni sur le rhône pourquoi?)
-de la pollution atmosphérique par les camions de transport qui vont chercher les matériaux de substitution sur les bord du Rhône. Pour le seul secteur d'Aubenas, c'est au mois dix semi-remorques qui font chaque jour la navette.
-des matériaux plus chers.
-un comblement progressifs des cours d'eau , ce qui accroit le risque d'inondations .
-un comblement des zones d'excavation qui constituaient des reservoirs en cas de crues
-un coût d'entretien des rivières par les collectivités aujourd'hui devenu exorbitant, bien qu'insuffisant , alors que précédemment ce curage ne coûtait rien à la collectivité.
Ce n'est pas tout : ce sable et ce gravier de remplacement, proviennent de la vallée du Rhône fortement contaminé par l'ambroisie, si bien que l'on dissémine cette plante au bord des route à cause du transport et sur les chantiers où on l'utilise. On favorise sa propagation dans des secteurs où elle était absente ou peu présente. Cette plante est un fléau par la quantité de pollen allergisant qu'elle largue. Le résultat en matiére de santé, c'est que des milliers de gens sont meurtris dans leur chair. Ceci a un coût qui avoisine les dix millions d'euros pour les caisses de sécurité sociale.
On a donc un rapport bénéfices /risques qui est désastreux
La responsabilité de ces organisations environnementales est flagrante dans cette opération. Elles ont réussi à convaincre les service préfectoraux du bienfait de leur proposition, mais elles ne sont pas allées jusqu'au bout de leur démarche: assumer la responsabilité de leur proposition , une fois l'arrêté préfectoral pris , c'est le préfet qui assume cette responsabilité. Cette façon de procéder est la porte ouverte à des expérimentations hasardeuses et à toutes leurs dérives.
Pour dire toute la vérité ( ce qui est notre credo habituel), nous devons signaler que la seule organisation écologiste ayant fait un semblant d'amorce de mea culpa est la f r a p n a. Nous avons entendu lors d'une réunion natura 2000, le représentant de la section ardéchoise dire qu'en matière de carrière ils avaient changé. Il faut dire que ce responsable était médecin psychiatre, ceci pouvant expliquer cela. Entendre une organisation anti chasse dire qu'elle a changé son fusil d'épaule,aurait pu prêter à sourire, nous ne sommes pas sûr que cela ait soulagé les victimes.
Alors à qui profite le crime?
à suivre
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