L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

L'objet de cette réunion était de recenser les opportunités pour l'agriculture, les besoins et les difficultés rencontrées par les agriculteurs.

N Douay chargée de mission ouvre la séance avec deux questions: est il possible d'augmenter les surfaces agricoles? Et quelles actions pour développer l'agriculture? Puis passe la parole à H Ozil qui nous donne le résultat des réflexions des élus qui ont siégé ici juste avant la réunion:

-pour lutter contre le camping sauvage: possibilité de financer une patrouille de deux personnes non assermentées pour inviter les campeurs sauvages à déguerpir et éventuellement chargés de récupérer les sacs poubelles oubliés dans la nature, et cela 3 fois par semaine. Cette solution a été choisie, en raison de la difficulté rencontrée par la gendarmerie pour faire évacuer les lieux lorsqu'il sont occupés par des individus éméchés... Les communes qui emploient du personnel saisonnier semblent avoir pris conscience de la nécessité de trouver un lieu qui leur permettent de poser leurs "fourgons aménagés" sur leur commune. Il a été dit que les stations de ski trouvaient des emplacements pour cela et qu'il devrait en être de même chez nous (où est on allé chercher cela?).Question d'un participant: ces lieux d'accueil auront ils assez d'attraits pour les dissuader de venir sur la vallée de l'IBIE. La CC Berg et Coiron a projeté une aire de stationnement pour cela. Les agriculteurs été invités à indiquer sur un plan celles de leurs terres qui étaient squattées par ces campeurs. Chaque agriculteur a expliqué sa méthode pour résoudre le problème, certains pour être tranquille n'intervenant pas. Un agriculteur nous a expliqué que ces campeurs en période estivale posaient moins de problèmes que les sangliers. Il s'en est suivi une polémique sur la chasse notamment privée.( nous reviendrons sur ce sujet )

- A propos des productions agricoles locales: un tour de table a permis de préciser qu'il y a des élevages bovins qui pratiquent la vente sur pied ou à la découpe auprés de clients attitrés,   des producteurs de fromages, de vin et de l'arboriculture fruitière  (amandiers notamment.) Regrets que les restaurants locaux ne mettent pas dans leurs menus les produits locaux. Quant au resto de l'ERGC il sera géré par sodexo,( NDLR c'est à dire que ce sera de la grande cuisine réchauffée dans une toute petite cuisine)

-A propos des actions pour développer l'agriculture: ont été évoqués les labels, il semble qu'il y en ait une multitude, il est délicat d'en trouver un très porteur ; A noter l'initiative des loueurs de gîtes de la vallée de l'ibie  pour leur site ... Problème des éleveurs qui ont de petites sources mais qui ne peuvent les aménager faute de moyens, y aurait il un moyen d'en obtenir avec ce projet de mise en valeur? A été évoquée la possibilité d'échange avec les éleveurs du plateau ardéchois sous forme d'hivernage de leurs bêtes sur ibie et d'estive sur le plateau pour les bêtes de la vallée.

-A propos de l'augmentation des surfaces agricoles: de nombreuses observations ont été faites sur l'urbanisme qui a permis de construire sur les meilleures terres, réponse ce sont des décisions du passé , aujourd'hui avec les PLU il est interdit de construire sur des terres agricoles. Les agriculteurs installés ont du mal à trouver des terres pour s'agrandir, et pour de nouveaux agriculteurs sans terre il est encore plus difficile de s'installer  du fait du prix du foncier. En définitive il y a peu de surfaces agricoles disponibles... question à propos des terres abandonnées par les éleveurs, peuvent elles être utilisées à nouveau? peut être si elles n'ont pas été abandonnées depuis trop longtemps et à condition que l'élevage  pratiqué soit rentable.

-Infos sur le périmetre UNESCO: il va englober une partie de la vallée de l'ibie, on nous a vanté ses mérites, l'effet d'image....mais motus et bouche cousue sur les contraintes imposées aux exploitants dans ce périmetre.

-infos sur le schéma de cohérence écologique: n Douay  precise que le territoire concerné par le projet ibie est une znief (zone naturelle d'intérêt écologique et faunistique) et qu'elle est considérée comme un réservoir de biodiversité.

-questions sur la gestion de la "rivière ibie"

HOzil précise qu'Ardèche claire est en train de faire une étude sur le déplacement des solides dans l'ibie. Remarque d'un participant, ceci a déjà été fait il y a dix ans... et sur l'obligation de respecter les décisions prises en haut lieu ( article à suivre)

un propriétaire indique qu'il a obtenu l'autorisation de "toucher" aux  sédiments emportés par l'ibie, mais à ses frais et il regrette qu'il n'y ait pas d'aide, alors que l'on parle de conserver les terres agricoles.   il a été dit que l'on a un an pour récupérer auprès de son voisin les terres emportées.

observations sur la loi sur l'eau: les propriétaires ont jusqu'au 1°janvier2014 pour faire valider les usages ancestraux de la rivière. deuxième observation: la définition d'un cours d'eau par le ministre de l'environnement: un cours d'eau doit avoir un débit permanent une majeure partie de l'année, ce qui n'est pas le cas de l'ibie, c'est à dire que l'on nous applique une règlementation qui n'a pas lieu d'être.(à suivre article sur jurisprudence locale)

 il serait bon que l'on trouve une solution amiable pour la pérennité des usages ancestraux