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L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. L'un des deux hommes était autorisé à s’asseoir dans son lit, pendant une heure, chaque après-midi pour l'aider à drainer le liquide qui encombrait ses poumons, son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. Quant à l'autre homme,il devait passer ses journées couché sur le dos. Ces 2 hommes parlaient pendant des heures, Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, de leurs maisons, de leurs emplois, de leurs services militaires et des lieux où ils étaient partis en vacances ..

Chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait depuis sa fenêtre. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pendant ces périodes, un moment agréable, tant son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. La fenêtre donnait sur un parc avec un beau lac. Des canards et des cygnes glissaient sur l’eau tandis que des enfants jouaient avec leurs bateaux, des amoureux marchaient bras dessus bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs et depuis cette chambre, on pouvait même avoir une belle vue de la ville. Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, l’autre homme fermait les yeux et imaginait cette scène pittoresque. Un après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait, bien que son voisin ne puisses pas entendre l’orchestre, il pouvait l'imaginer dans son esprit avec l'abondance de détails dont le  monsieur près la fenêtre la dépeignait .

C'est ainsi que les Jours, les semaines et les mois passaient…

Un matin, lorsque l’infirmière arriva pour la toilette, elle trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et fit le nécessaire auprès de sa famille ... Dès qu’il lui sembla approprié, l’autre homme demanda s’il pourrait occuper le lit à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de satisfaire sa demande, et après s’être assuré qu’il était confortablement installé, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur le monde réel extérieur. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre à coté du lit, et surprise il se trouva face à un mur blanc ! Au retour de l’infirmière, il lui demanda comment son voisin avait pu imaginer autant de belles choses avec autant de détails, elle lui répondit que l’homme était aveugle et qu'il ne pouvait même pas voir le mur , et qu'il avait peut être juste voulu le distraire et l'encourager ..


Epilogue:

Il y a un énorme bonheur à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la peine, mais le bonheur lorsqu’il est partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, il vous suffit de compter toutes les choses que vous avez, et que l’argent ne peut acheter. «Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi on l’appelle le présent."
Vous pouvez transmettre cette lettre.
Ecrit par Auteur inconnu , le Mardi 15 Octobre 2013, 00:58 dans la rubrique Humour.
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