L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Ceci est une réflexion sur les dispositions qu'il serait bon de prendre pour obtenir des itinéraires de randonnée sécurisés.

Pour cela il serait prudent de:

-Privilégier les chemins publics, ils sont légalement ouverts à tous les usagers ou presque ( les motorisés sont les seuls a être discriminés, il n'y a toujours pas en Ardèche d'itinéraires de randonnée motorisée)

-Passer des accords avec les propriétaires dont vous allez utiliser les chemins qui sont du domaine privé. Les propriétaires ne peuvent plus se permettre de risquer de se voir mis en cause en cas d'accident sur leurs chemins. Il existe des conventions type qui dégagent la responsabilité des généreux prêteurs de chemins.

-Privilégier les zones non chassées. Il y a des zones qui sont non chassées comme par exemple : les terrains dont les propriétaires ont manifesté leur opposition à toute chasse pour des raisons d'éthique, mais également les zones enclavées entre une chasse privée et la limite cadastrale d'une commune voisine.

-Baliser correctement et visiblement vos itinéraires . A défaut de cela, par  réflexe, les usagers  empruntent le chemin le plus passant et se retrouvent parfois au milieu d'une traque. Il faudrait donc que ces chemins de randonnée soit aussi correctement entretenus pour être tentants.

-Êviter les secteurs accidentés, c'est à dire les chemins bordés d'arbres morts ou sénescents qui risquent de chuter ( ou les coupersi vous n'avez pas peur d'essuyer les foudres  des environnementalistes qui veulent absolument les conserver pour les donner en pâture aux insectes xylophages) et ceux bordés de rochers instables.

-Éviter temporairement les secteurs où il y a des coupes de bois ou des travaux de gyrobroyage.

-Inviter les usagers à respecter la signalisation. Quand , par exemple, il y a une barrière avec une interdiction , c'est, pour utiliser une comparaison,  comme un passage à niveau fermé, s'il est fermé, ce n'est pas pour ennuyer le passant,  mais pour signaler qu'il y a derrière un danger si l'on franchit cette barrière.

- inviter les usagers, qui pour pratiquer leur loisir se parent de  leurs plus beaux effets, quelques fois de toutes les couleurs de l'arc en ciel ( ce qui est une excellente idée) et qui croisent des locaux tout de bleu vêtus ( la couleur du bleu de travail),  à faire un effort de politesse, ok ce n'est pas dans l'air du temps, mais un simple bonjour est un sésame qui ouvre bien des portes et bien des chemins.

-Rappeler et Insister sur le fait que, pour prendre un exemple, les chemins de randonnée VTT ne sont pas réservés à l'usage exclusif des randonneurs VTT, mais qu'ils doivent les partager avec les autres utilisateurs pour leur travail ou leur loisir....Parmi les randonneurs (, c'est une remarque qui nous a été maintes fois répétée,)  certains par inconscience, se lâchent et vont jusqu'à dire à un propriétaire lorsqu'ils randonnent chez lui, que " ce chemin est un itinéraire de randonné pédestre et est réservé uniquement à l'usage des pédestres". Et quand le propriétaire en rigole, ils se fâchent persuadés qu'ils sont d'être dans le vrai...vous imaginez le côté comique de cette situation.

-Et pour finir faites  passer le message "du partage des chemins" dans vos publications, pourquoi?,  c'est tout simple... La première raison est que, si chaque catégorie de randonneur exige d'avoir un chemin exclusivement réservé à sa pratique, il n'y aura pas assez de chemins pour tout le monde. La deuxième est que le Français n'est déjà pas partageur ni prêteur de ce qui lui appartient , et son "penchant naturel" le conduit à se réserver l'usage du bien d'autrui....et bien, il est grand temps pour lui d'APPRENDRE À PARTAGER LES ITINÉRAIRES QU'IL EMPRUNTE.
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Nb: article à suivre: randonneurs soyez bruyants, voyants et même plus. .