L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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LES BARRAGES CRÉENT UNE RUPTURE DE LA CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE ! Quelques fois il vaut mieux! Exemple n°1
Je vais vous parler de ce plan d'eau qui fut mon coin de pêche préféré, celui du barrage de la palisse ( â cheval sur les communes de Cros de Georand et de St Cirgues en montagne)
L'endroit rêvé pour la pêche au vairon mort, il y avait les appâts sur place ( des vairons à foison) et de fort belles et bonnes truites.
Et puis un jour, lorsque la bredouille s'annonçait et que nous tentions de pécher au ver, nous avons commencé à prendre des perches qui curieusement faisaient toutes la même taille. C'est d'ailleurs devenu , un temps,une spécialité locale la perche portion.
Quelle hypothèse peut on imaginer pour expliquer cette apparition subite, si ce n'est une erreur dans un rempoissonnement avec des alevins de perches. Mais devinez qui donc fait ce genre d'opération ici ? Ceux qui veulent la destruction des barrages inutilisés.
Le résultat aujourd'hui, c'est que de main humaine on a complètement bouleversé la faune piscicole de ce barrage( et au delà), il n'y a plus un vairon et s'il y a de grosses truites qui se reproduisent, leurs œufs et alevins sont engloutis par cette espèce étrangère envahissante.
Cet exemple est un des cas où le discours officiel des "âmes bien pensantes" qui décrit les barrages comme des obstacles à la continuité écologique, peut être considéré comme le bénéfique rempart à une destruction des poissons sur les affluents du versant atlantique.
Ce barrage n'est en définitive qu'un faible obstacle à la migration de ces perches, il n'y a pas d'obstacle vers l'amont, et vers l'aval, à chaque purge du barrage et lors des crues où l'eau passe par dessus le barrage ces poissons s'évadent.
Mais ici il y a aussi un autre phénomène, qui est dû au fait que le barrage de la palisse , celui du gage et le lac d'Issarlès sont reliés entre eux par des conduites qui servent à équilibrer les niveaux ( par exemple en été le niveau d'eau du lac d'Issarlès doit être compatible avec les activités touristiques) il y a donc là aussi possibilité de dissémination de cette espèce vers les autres réservoir ... Si et seulement si, ces poissons supportent la pression présente dans ces conduites ( par contre dans la conduite qui descend à Montpezat vu la hauteur de chute, elle doivent être ratatinées.. Donc pas d'échappées sur le versant méditerranée.)
Tous ceux qui foisonnent d'idées destructrices pour notre patrimoine bâti aquatique: barrages ( et digues chez nous!) vont ils se poser la question de la nécessité de leur démarche?
L'endroit rêvé pour la pêche au vairon mort, il y avait les appâts sur place ( des vairons à foison) et de fort belles et bonnes truites.
Et puis un jour, lorsque la bredouille s'annonçait et que nous tentions de pécher au ver, nous avons commencé à prendre des perches qui curieusement faisaient toutes la même taille. C'est d'ailleurs devenu , un temps,une spécialité locale la perche portion.
Quelle hypothèse peut on imaginer pour expliquer cette apparition subite, si ce n'est une erreur dans un rempoissonnement avec des alevins de perches. Mais devinez qui donc fait ce genre d'opération ici ? Ceux qui veulent la destruction des barrages inutilisés.
Le résultat aujourd'hui, c'est que de main humaine on a complètement bouleversé la faune piscicole de ce barrage( et au delà), il n'y a plus un vairon et s'il y a de grosses truites qui se reproduisent, leurs œufs et alevins sont engloutis par cette espèce étrangère envahissante.
Cet exemple est un des cas où le discours officiel des "âmes bien pensantes" qui décrit les barrages comme des obstacles à la continuité écologique, peut être considéré comme le bénéfique rempart à une destruction des poissons sur les affluents du versant atlantique.
Ce barrage n'est en définitive qu'un faible obstacle à la migration de ces perches, il n'y a pas d'obstacle vers l'amont, et vers l'aval, à chaque purge du barrage et lors des crues où l'eau passe par dessus le barrage ces poissons s'évadent.
Mais ici il y a aussi un autre phénomène, qui est dû au fait que le barrage de la palisse , celui du gage et le lac d'Issarlès sont reliés entre eux par des conduites qui servent à équilibrer les niveaux ( par exemple en été le niveau d'eau du lac d'Issarlès doit être compatible avec les activités touristiques) il y a donc là aussi possibilité de dissémination de cette espèce vers les autres réservoir ... Si et seulement si, ces poissons supportent la pression présente dans ces conduites ( par contre dans la conduite qui descend à Montpezat vu la hauteur de chute, elle doivent être ratatinées.. Donc pas d'échappées sur le versant méditerranée.)
Tous ceux qui foisonnent d'idées destructrices pour notre patrimoine bâti aquatique: barrages ( et digues chez nous!) vont ils se poser la question de la nécessité de leur démarche?
Ecrit par dc (653), le Mardi 15 Juillet 2014, 07:27 dans la rubrique Barrages, passe à poissons.
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