L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Ce sont les questions que nous nous posons. Si nous nous les posons, c'est que le comité décisionnel de la vallée de l'ibie, n'a pas encore décidé d'entamer les 14500 € du budget communication prévus pour cette opération. OK ce n'est pas son souhait, mais il pourrait le faire simplement et économiquement par un compte rendu après chaque réunion. Ce défaut de communication commence à être gênant , car à défaut d'information officielle, ce sont les rumeurs qui vont bon train , et les interrogations également.

CONSERVATION DE QUOI ?

C'est ce mot de conservation qui avait mis le feu aux poudres. Lors de l'annonce de cette opération, les riverains ont pensé qu'il s'agissait (encore) de nouvelles contraintes environnementales, alors que certains riverains d'ibie sortaient d'un conflit avec la police de l'eau. Pour citer un exemple, un propriétaire avait été assigné en justice pour avoir renforcé une digue (dont les fondations etaient menaçées )qui protégeait ses terres. La police de l'eau applique des règlements , qui ici ne sont pas justifiées ( explicatios à suivre) et ne veut pas que l'on touche à la rivière, alors que ce n'est pas une atteinte à un espace naturel, Il s'agissait uniquement de conserver des terres agricoles, ( un outil de production) et d'éviter qu'elles soient emportées par les flots. La justice à reconnu le bon droit du propriétaire et la police de l'eau à été déboutée.
Suite à ces différents, nous (Collectif ibie et Asso dentderez ) avons demandé que soient " actés" les droits et usages des riverains d'ibie , et grâce à la collaboration des riverains et des élus cela a pu se faire, le détail de ces droits et usages a été notifié à la préfecture.
Aujourd'hui , la police de l'eau semble avoir mis de l'eau ( si rare dans l'ibie) dans son vin, et celle ci a accepté après reflexion( ) de permettre ces travaux de protection des terres en période où il n'y a pas d'eau.
A part la rivière ibie, nous ne savons toujours pas ce ce que va concerner cette conservation.

MISE EN VALEUR DE QUOI ?

Il faut rappeler que le point de départ de cette opération, ce qui l'a motivée ,c'est un conflit d'usage au niveau des points de baignade de la vallée, notamment celui du barrage de Noé. Ces point d'eau étaient envahis par une " faune festive et fréquemment alcoolisée, accompagnée d'une faune canine " qui posait un problème de cohabitation avec les touristes et les habitués des lieux.
Il fallait donc résoudre le problème , la solution choisie à été la sensibilisation des usagers grâce à deux intervenants pendant toute la saison estivale , ce qui a porté ses fruits .
La rumeur fait état de propositions d'achat pour les terrains autour du barrage , nous espérons que c'est pour une "opération grand site" ou opération futur grand site ( il n'y a pas les mêmes moyens que çeux engagés pour le pont d'arc) et non pas pour un "effacement du barrage" ( destruction) comme pour celui proposé pour celui de Ruoms ou comme sur la Beaume Drobie pour faire une rivière sauvage! Toujours est il que l'on aimerait connaître la finalité de ces propositions.

Qu'en est il pour le reste du territoire? Des rumeurs courent sur la création de plusieurs élevages caprins, si c'est le cas , c'est bien d'avoir réussi à mobiliser des territoires pour le renouveau de cette activité.
Malheureusement nous n'avons pas d'autres échos.

AU PROFIT DE QUI?
Ce qui serait super c'est que ce ou ces projets de mise en valeur "profitent" ou plutôt GÉNÈRENT DU BIEN ÊTRE Â TOUS, AUSSI BIEN AUX USAGERS QU'AUX LOCAUX.
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