L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Caprices environnementaux et coûts exorbitants de la centrale d'épuration de Vallon.
Des bruits divers ont couru sur cette centrale: bâtie sur pilotis et d'un surcoût important pour des raisons de protection des chauves-souris, ces propos sont un peu exagérés, un peu seulement.
C'est en quelque sorte un copié-collé du feuilleton de" l'itinérant espace de restitution". Le premier projet de centrale était implanté sur un terrain rocheux un peu plus haut sur la vallée que celui choisi en définitive dans le deuxième projet. Une étude d'impact est obligatoire pour ce type de construction en zone natura 2000, (et ce genre d'étude n'est pas donnée), elle a révélé une grotte à chauves souris à proximité de la construction projetée. Résultat: des conflits, des intansigeances et l'obligation de trouver un autre lieu.
Nous sommes allés voir cette centrale après sa construction, et bien elle n'est pas "surélevée par rapport au sol". En fait elle a été construite sur un terrain instable, et pour çette raison il a fallu faire des sondages pour savoir à quelle profondeur se trouvait un sol suffisamment dur pour supporter la centrale. Des "fouilles" verticales jusqu'au terrain dur ont été creusées, et on y a coulé des fondations ferraillées verticales ( pieux en béton enterrés) pour stabiliser la construction projetée.( d'oú les échos de construction sur pilotis)
Le surcoût provient: de la multiplication des études architecturales notamment, de ces travaux dans le sol et le sous sol, et de la première étude d'impact qui n'aura servi à rien( à part rejeter le premier projet).
Le coût total de cette opération approche SEPT MILLION d'euros.( une erreur de lecture nous avait fait confondre un 7avec un1)
Quelques remarques:
Nb: en définitive il y aura eu deux études de la faune et de la flore sur ce secteur de la basses vallée de l'IBIE, faites par deux organisations différentes, avec des résultats d'inventaire présentant des différences notables.(ce qui met un doute sur la fiabilité des inventaires)
Nb: il y a plus de 200 grottes sur la vallée de l'IBIE.
Nb: savez vous pourquoi on n'a pas mis des barreaux à cette grotte à chauves souris pour laquelle il a fallu déplacer le premier projet, c'est de peur qu'elles ne désertent cette grotte ( ce qui c'est déjà produit sur les gorges) ce qui aurait été pire que d'implanter la centrale à proximité.
Nb: ce qui est paradoxal c'est qu'on est allé construire la centrale à proximité des trois entrées de la grotte du Dérocs ( qui est une grotte à chauves souris,dont l'accès a été règlementé par le préfet), Allez COMPRENDRE LA LOGIQUE DE CE DÉMÉNAGEMENT!
Nb: certains estiment qu'il n'y a pas eu de surcoût environnemental du fait du rapprochement de l'ancienne station où arrivent les anciennes conduites d 'égout
A suivre: le cas de la centrale de Rimouren à Gras, une arlésienne dont on entend parler depuis de très nombreuses années et que l'on ne voit jamais ( ...se terminer)
C'est en quelque sorte un copié-collé du feuilleton de" l'itinérant espace de restitution". Le premier projet de centrale était implanté sur un terrain rocheux un peu plus haut sur la vallée que celui choisi en définitive dans le deuxième projet. Une étude d'impact est obligatoire pour ce type de construction en zone natura 2000, (et ce genre d'étude n'est pas donnée), elle a révélé une grotte à chauves souris à proximité de la construction projetée. Résultat: des conflits, des intansigeances et l'obligation de trouver un autre lieu.
Nous sommes allés voir cette centrale après sa construction, et bien elle n'est pas "surélevée par rapport au sol". En fait elle a été construite sur un terrain instable, et pour çette raison il a fallu faire des sondages pour savoir à quelle profondeur se trouvait un sol suffisamment dur pour supporter la centrale. Des "fouilles" verticales jusqu'au terrain dur ont été creusées, et on y a coulé des fondations ferraillées verticales ( pieux en béton enterrés) pour stabiliser la construction projetée.( d'oú les échos de construction sur pilotis)
Le surcoût provient: de la multiplication des études architecturales notamment, de ces travaux dans le sol et le sous sol, et de la première étude d'impact qui n'aura servi à rien( à part rejeter le premier projet).
Le coût total de cette opération approche SEPT MILLION d'euros.( une erreur de lecture nous avait fait confondre un 7avec un1)
Quelques remarques:
Nb: en définitive il y aura eu deux études de la faune et de la flore sur ce secteur de la basses vallée de l'IBIE, faites par deux organisations différentes, avec des résultats d'inventaire présentant des différences notables.(ce qui met un doute sur la fiabilité des inventaires)
Nb: il y a plus de 200 grottes sur la vallée de l'IBIE.
Nb: savez vous pourquoi on n'a pas mis des barreaux à cette grotte à chauves souris pour laquelle il a fallu déplacer le premier projet, c'est de peur qu'elles ne désertent cette grotte ( ce qui c'est déjà produit sur les gorges) ce qui aurait été pire que d'implanter la centrale à proximité.
Nb: ce qui est paradoxal c'est qu'on est allé construire la centrale à proximité des trois entrées de la grotte du Dérocs ( qui est une grotte à chauves souris,dont l'accès a été règlementé par le préfet), Allez COMPRENDRE LA LOGIQUE DE CE DÉMÉNAGEMENT!
Nb: certains estiment qu'il n'y a pas eu de surcoût environnemental du fait du rapprochement de l'ancienne station où arrivent les anciennes conduites d 'égout
A suivre: le cas de la centrale de Rimouren à Gras, une arlésienne dont on entend parler depuis de très nombreuses années et que l'on ne voit jamais ( ...se terminer)
Ecrit par nous, le Vendredi 13 Septembre 2013, 22:56 dans la rubrique Coût et responsabilité environnementale.
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