L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Espace de restitution de la grotte Chauvet, quand les chasseurs étaient supposés être des opposants au projet
--> Les "non dits" du premier projet ERGC
L'espace de restitution devait être construit sur la basse vallée de l'ibie presqu'à sa confluence avec l'Ardèche , mais c'était sans compter sur des acteurs que les politiques n'attendaient pas, ou du moins qui n'étaient pas ceux auxquels ils avaient songé.
Les chasseurs locaux étaient supposés étre des opposants à ce projet , car avec l'étendue du site d'une vingtaine d'hectares ( le site lui même) , plus le périmètre de sécurité autour de l'ERGC , cela représentait une bonne centaine d'hectares où la chasse serait interdite ( sur une commune dont le territoire de chasse est minuscule)
Pour éviter de rentrer en conflit avec les chasseurs, la solution de substitution envisagée, était que les autorités achètent une surface à peu prés équivalente sur la zone natura2000 d'une commune voisine , (des terrains contigus pour pouvoir réserver les droits de chasse,situés à proximité du hameau de Rez) des terrains dont les droits de chasse seraient prêtés en compensation aux chasseurs de la commune privés d'un bout de territoire. C'était une bonne opération pour les autorités, car la législation leur permet d'acheter des terrains en zones protégées avec des fonds collectés pour cela, et cela permettait de ménager des opposants supposés .
C'est l'ONF qui fut chargé de la mission de démarchage auprès des propriétaires du secteur concerné . Les personnes sollicitées ont reçu un courrier leur disant que leurs "terres d'une grande richesses faunistique et floristique" les intéressaient, mais les prix proposés n'étaient pas à la hauteur de la " grande richesse" de leur territoire, et les vendeurs furent peu nombreux.
Certains propriétaires, cependant, se sont laissés séduire, mais les futurs acquéreurs n'ont pas tenu leurs promesses, à cause d'une offensive, bien réelle celle là, des milieux écologistes qui ont réduit à néant l'ensemble du premier projet ERGC.
Pour les vendeurs de terrains et les chasseurs , ce fut un adieu aux "veaux, vaches, cochongliers" un court moment espérés, tout tomba à l'eau. Quelque part propriétaires et chasseurs, ont été les dindons de la farce: oubliées les promesses d'achats, oubliées les concessions envisagées, envolés vers d'autres destinations les fonds prévus pour cette opération ...
Un vrai et virulent organisme militant écologiste, opposé au projet en ce lieu, venait de se manifester, un conflit naissait, qui allait occuper tout le temps des promoteurs du projet .... Cet organisme écologiste, spécialiste des oiseaux migrateurs, a fini par faire migrer l'ERGC depuis les bords d'ibie jusqu'au Razal , et lui a mis un fil à la patte de façon à ce que rien ne lui échappe. Si les promesses faites aux chasseurs furent oubliées, ce ne fut pas le cas de celles faites à ceux qui avaient engagé le conflit.
À suivre: l'offensive des écologistes contre le premier projet ERGC, qui était dans la confidence?
Les chasseurs locaux étaient supposés étre des opposants à ce projet , car avec l'étendue du site d'une vingtaine d'hectares ( le site lui même) , plus le périmètre de sécurité autour de l'ERGC , cela représentait une bonne centaine d'hectares où la chasse serait interdite ( sur une commune dont le territoire de chasse est minuscule)
Pour éviter de rentrer en conflit avec les chasseurs, la solution de substitution envisagée, était que les autorités achètent une surface à peu prés équivalente sur la zone natura2000 d'une commune voisine , (des terrains contigus pour pouvoir réserver les droits de chasse,situés à proximité du hameau de Rez) des terrains dont les droits de chasse seraient prêtés en compensation aux chasseurs de la commune privés d'un bout de territoire. C'était une bonne opération pour les autorités, car la législation leur permet d'acheter des terrains en zones protégées avec des fonds collectés pour cela, et cela permettait de ménager des opposants supposés .
C'est l'ONF qui fut chargé de la mission de démarchage auprès des propriétaires du secteur concerné . Les personnes sollicitées ont reçu un courrier leur disant que leurs "terres d'une grande richesses faunistique et floristique" les intéressaient, mais les prix proposés n'étaient pas à la hauteur de la " grande richesse" de leur territoire, et les vendeurs furent peu nombreux.
Certains propriétaires, cependant, se sont laissés séduire, mais les futurs acquéreurs n'ont pas tenu leurs promesses, à cause d'une offensive, bien réelle celle là, des milieux écologistes qui ont réduit à néant l'ensemble du premier projet ERGC.
Pour les vendeurs de terrains et les chasseurs , ce fut un adieu aux "veaux, vaches, cochongliers" un court moment espérés, tout tomba à l'eau. Quelque part propriétaires et chasseurs, ont été les dindons de la farce: oubliées les promesses d'achats, oubliées les concessions envisagées, envolés vers d'autres destinations les fonds prévus pour cette opération ...
Un vrai et virulent organisme militant écologiste, opposé au projet en ce lieu, venait de se manifester, un conflit naissait, qui allait occuper tout le temps des promoteurs du projet .... Cet organisme écologiste, spécialiste des oiseaux migrateurs, a fini par faire migrer l'ERGC depuis les bords d'ibie jusqu'au Razal , et lui a mis un fil à la patte de façon à ce que rien ne lui échappe. Si les promesses faites aux chasseurs furent oubliées, ce ne fut pas le cas de celles faites à ceux qui avaient engagé le conflit.
À suivre: l'offensive des écologistes contre le premier projet ERGC, qui était dans la confidence?
Ecrit par nous écologistes de terrain, le Vendredi 26 Décembre 2014, 01:15 dans la rubrique GROTTE CHAUVET.
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