L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Beaucoup de gens sont aujourd'hui coupés de leurs racines , et ressentent le besoin d'aller se ressourcer dans " la nature".
Quand on franchit le pas, et que l'on dit je suis dans la nature , en réalité, on est soit sur le domaine public, soit dans un jardin, ou sur une exploitation agricole, d'élevage ( 20% du territoire) ou forestière (50% du territoire) qui appartient à quelqu'un qui l'entretient, qui en vit, qui ne souhaite pas le voir dégradé, et qui par dessus tout tient à sa TRANQUILLITÉ.

Parmi les usagers,les chasseurs peuvent pratiquer leur activité sur tous les territoires dont ils détiennent les droits de chasse , s'ils ont des droits, ils ont aussi des devoirs : réguler la faune( notamment le grand gibier) et indemniser les agriculteurs pour les dégâts causés aux cultures( c'est une des bizarreries de la loi française puisque la faune n'appartient à personne )

Les autres usagers (sauf exclusions dont les + mal lotis: les motorisés) ont aussi des droits, celui de pouvoir pratiquer leur activité sur le domaine public , et aucun devoir......Par contre, sur les territoires privés ,les usagers de la nature n'ont aucun droit, ils bénéficient seulement d'une tolérance, laissée à l'appréciation des propriétaires. ( Qui peuvent ouvrir ou pas leurs territoires à la circulation et aux randonneurs)
Aujourd'hui de plus en plus de propriétaires et exploitants sont condamnés par la justice pour des accidents qui se sont produits sur leurs territoires, ( chutes d'arbres , de rochers , morsures de chiens...) et cela n'est pas normal , être CONDAMNÉ pour avoir été TOLÉRANT et laissé passer qui veut. Cela ne peut pas durer comme cela.
Pour nous la solution idéale serait de réserver au public l'espace public., balisé et entretenu par les collectivités... Laisser aux privés l'espace privé, ou passer avec eux des conventions d'usage ....pour respecter le dicton: "Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés."