L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
Nous avons recueilli diverses informations sur cette affaire, sur les démêlés entre la préfecture et le nouveau gérant. C’est sûrement incomplet, mais cela donne une idée du dialogue de sourds qui s’est instauré.
La première chose importante est qu’il y a une volonté du nouveau gérant de se mettre en règle avec la « réglementation ardéchoise » en matière de camping. Si nous parlons de règlementation ardéchoise, c'est qu'il existe des contraintes spécifiques qui sont imposées en Ardèche.
La deuxième chose est que depuis l’engagement du gérant, un tas d’obstacle ont été rajoutés pour empêcher la réouverture de ce camping.
Depuis le changement de gérant, les gendarmes ont été mandatés à plusieurs reprises (une dizaine de fois) pour vérifier que le camping n’était pas ouvert au public; et le comble c’est que lors d’une manifestation de naturistes, sur le camping, pour soutenir la réouverture du camping, ils ont été priés de trouver (louer ?) une embarcation qui ne soit pas estampillée du sigle de la gendarmerie, pour se rendre sur place incognito ( on ne nous a pas dit si on leur avait aussi demandé d’adopter la tenue adéquate pour se fondre dans la foule des manifestants…) toujours est il, qu’il semblerait que les gabelous n’aient pas été très contents du rôle qu’on leur a fait jouer depuis le début de cette querelle.
Le 28 fevrier 2011,des représentants de la préfecture sont venus visiter de fond en combles( le terme de perquisitionner serait plus adéquat!), le camping et ses installations, à l’insu et en l’absence du gérant ( ce dernier n’avait même pas été convoqué ) et en l'absence du maire de la commune (chef de la police sur son territoire) ce qui ne semble pas très légal.
Si les représentants de l'autorité veulent perquisitionner chez quelqu'un elles peuvent le faire, mais avec un mandat de perquisition; était ce le cas ce 28 février?
Nous ferons un bref rappel de la loi: "nul ne peut pénétrer chez autri sans son autorisation", c'est certainement la loi la plus régulièrement bafouée sur lazone natura2000.
A quatre reprises par lettres recommandées ( la dernière datant de fin mai2011) le gérant a demandé aux autorités préfectorales de venir sur place visiter les lieux et de convoquer la commission de sécurité afin que celle-ci puisse constater les travaux réalisés pour la mise aux normes de l’établissement. Curieusement cette demande règlementaire a été refusée par la préfecture vers la mi juin 2011. Pourquoi ce refus?
La procédure engagée par la frapna est elle faite pour décourager les investisseurs potentiels de faire des réalisations sur les zones natura 2000, ou pour tenter de «plumer » ceux qui ont investi pour sauver une entreprise, (lorsque celle-ci une fois renflouée est solvable). Engager une procédure à l’encontre de quelqu’un à qui l'on reproche seulement d’avoir réalisé un chemin de 300m² nous paraît être un bien "piètre motif" et sûrement pas la véritable motivation.
Pour ce qui est de "se faire plumer", à force de brimades,à force de chercher des poux à tout un chacun, à force de pousser les gens à bout, nous craignons que ce soit leurs oiseaux préférés qui se fassent plumer.
L’Ardèche a besoin d’investisseurs pour pérenniser les entreprises existantes, pour maintenir et créer des emplois, pour que ces endroits défavorisés ne deviennent pas un désert. Les difficultés rencontrées par le gérant des templiers ne sont pas de nature à encourager de nouveaux investisseurs à venir s’installer en basse Ardèche. D’ailleurs, devant les difficultés d’origine environnementale, un investisseur local (venu de l'hotellerie de plein air) a déjà déclaré forfait pour la construction d’un hôtel en dur celui là, proche de l’ergc ; tant et si bien que face à ce sous équipement hôtelier du sud Ardèche, les autorités départementales ont « identifiés des lieux d’implantation pour de potentiels investisseurs, et créé un portefeuille d’opportunités » pour faciliter la venue de nouveaux investisseurs.( source officielle: adt )
Pourquoi est ce une affaire bien (ou bien mal) ficelée ? c’est une remarque anecdotique, mais révélatrice du peu de respect pour la nature, qu’ont ceux chargés de la protéger. On aurait pu penser que la personne mandatée pour venir mesurer le chemin se serait munie d’un double-décamètre, et bien non cela a été fait avec une ficelle qui est restée en place, sur le chemin . Qui a dit que c’était une affaire bien ficelée?
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