L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Les chemins, les riverains et les dindons de la farce
--> A propos des chemins communaux sur le massif de la dent de Rez
Lors de la conquête romaine, ce sont les populations locales réduites en esclavage qui ont réalisé les voies de circulation, depuis, sur notre territoire, pour leur entretien cela n'a pas bien changé.
On trouve encore dans les archives du XX°siècle des mairies: des documents répertoriant les "journées de prestations" devant être effectuées par les citoyens. De quoi s'agissait il? Il fallait bien trouver une solution pour entretenir les chemins communaux (qui à l'époque étaient des chemins de terre ) pour cela les communes demandaient aux riverains des chemins d'effectuer un certain nombre de journées de travail à la pelle et à la pioche ou à l' aide de la traction animale ( pour le transport du gravier pour boucher les ornières, pour "rouler" et tasser la chaussée) . Ce système a duré jusqu'en 1970 (+-10 selon les sources). A partir de ces années là, on a dit aux riverains qu'ils seraient déchargés ce ces corvées, mais qu'en contre partie ils paieraient "un PEU PLUS d'IMPÔTS". Les communes se sont dotées de personnel et de moyens mécanisés pour prendre la relève, et puis elles ont commencé à goudronner les chemins communaux.
Aujourd'hui où en est on? Les communes qui ont beaucoup de routes, beaucoup de chemins communaux et peu d'habitants ne peuvent plus faire face. Nous sommes bien CONSCIENTS que les communes face à la croissance des coûts,puissent être obligées de porter leurs efforts sur les "routes" les plus passantes et se limitent au replâtrage des chemins goudronés qui desservent les habitations , et délaissent les chemins de terre.
Il n'empêche que depuis que le nouveau système a été instauré, notre territoire a été oublié. Le fait que nos impôts censées permettre cet entretien n'aient cessé d'augmenter et que nous soyons obligés de faire cet entretien, nous laisse la désagréable impression d'être les dindons de la farce.
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On trouve encore dans les archives du XX°siècle des mairies: des documents répertoriant les "journées de prestations" devant être effectuées par les citoyens. De quoi s'agissait il? Il fallait bien trouver une solution pour entretenir les chemins communaux (qui à l'époque étaient des chemins de terre ) pour cela les communes demandaient aux riverains des chemins d'effectuer un certain nombre de journées de travail à la pelle et à la pioche ou à l' aide de la traction animale ( pour le transport du gravier pour boucher les ornières, pour "rouler" et tasser la chaussée) . Ce système a duré jusqu'en 1970 (+-10 selon les sources). A partir de ces années là, on a dit aux riverains qu'ils seraient déchargés ce ces corvées, mais qu'en contre partie ils paieraient "un PEU PLUS d'IMPÔTS". Les communes se sont dotées de personnel et de moyens mécanisés pour prendre la relève, et puis elles ont commencé à goudronner les chemins communaux.
Aujourd'hui où en est on? Les communes qui ont beaucoup de routes, beaucoup de chemins communaux et peu d'habitants ne peuvent plus faire face. Nous sommes bien CONSCIENTS que les communes face à la croissance des coûts,puissent être obligées de porter leurs efforts sur les "routes" les plus passantes et se limitent au replâtrage des chemins goudronés qui desservent les habitations , et délaissent les chemins de terre.
Il n'empêche que depuis que le nouveau système a été instauré, notre territoire a été oublié. Le fait que nos impôts censées permettre cet entretien n'aient cessé d'augmenter et que nous soyons obligés de faire cet entretien, nous laisse la désagréable impression d'être les dindons de la farce.
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Ecrit par nous écologistes de terrain, le Mardi 5 Février 2013, 00:25 dans la rubrique LES + CONSULTÉES.
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