L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Qu'elle est loin la philosophie du garde champètre , on est passé de l'époque où le garde essayait de responsabiliser ceux qui commettaient des peccadilles, à celui aujourd'hui, de la culpabilisation outrancière, mais pas pour tous les contrevenants. Dans les villes cosmopolites, ceux qui sont pourchassés se disent être les victimes du "délit de sale gueule" (en référence à leur couleur de peau), dans le milieu naturel des campagnes on pourrait parler du délit par défaut "de ne pas avoir la bonne couleur politique":le vert... A CHAQUE TERRITOIRE SES SOUFFRE-DOULEURS !

Nous avions raconté l'histoire romancée de Justin ( voir article du 08/10/12 ) en pensant avoir exagéré, et bien nous avons bien peur que non. Nous ne sommes pas sûr que le shérif de l'histoire ait mesuré l'impact psychologique sur le septuagénaire victime de cette interpellation. Comment voulez vous qu'à + de 70 piges, il comprenne que l'on puisse lui reprocher quelque chose qu'il a toujours fait, et qu'on le traite pour cela comme un grand délinquant . C'est à dire être convoqué au tribunal... la méthode utilisée, la peine imposée sont elle en adéquation avec la faute commise? On peut se poser la question. Une réflexion nous vient à l'esprit: pour cette ARRESTATION, on n'a PAS PROCÉDÉ AVEC TACT ET MESURE!

Autre lieux, autres méthodes: sur le massif de la dent de rez, il est de notoriété publique que les contrevenants les plus assidus à l'interdiction de la circulation motorisée sont les collaborateurs du réseau NATURA 2000, et cela en toute impunité, là, ce n'est plus du tact , ça devient la règle, celle de la démesure dans les passe-droits. Ces membres du réseau NATURA 2000 qui ne veulent pas de motorisés dans les milieux naturel, mais qui refusent d'appliquer la loi à eux mêmes, comment, peuvent ils être en paix avec leur conscience? Ici à notre connaissance les seuls a avoir été verbalisés sur les chemins sont de jeunes motards (moto verte), là aussi on les considère comme des grands délinquants , alors que la faute incombe aux autorités qui avaient obligation de faire des itinéraires de randonnées motorisées qui n'en ont réalisé aucun sur l'Ardèche, à défaut il faut bien que ces jeunes puissent pratiquer leur passion quelque part, on ne leur a pourtant pas accordé de circonstances aténuantes.