L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Ce fait divers se passe aux USA...

Un agriculteur plante un champs de maïs transgénique ( porteur d'un gêne résistant  aux herbicides) et sur un champs voisin du soja standard non ogm. Le pollen de la variété génétiquement modifié va féconder  une partie des fleurs du soja standard, et une partie du soja récolté sur ce dernier champs, aura acquis la résistance aux herbicides. Une partie de la récolte pourrait être resemée, sans payer royalties au possesseur du brevet, et cela éviterait à l'agriculteur d'acheter des semences OGM...D'où conflit financier avec le généticien producteur des semences.
 La cour suprême de justice américaine considère que la protection de la propriété intellectuelle interdit de reproduire des graines sans l'autorisation du détenteur du brevet... Résultat condamnation de l'agriculteur.

Quelles leçons tirer de ce fait divers?
-celui qui sème une espéce standard  à proximité d'un champs semé de la même espèce génétiquement modifiée risque de se voir accusé de vouloir s'accaparer les propriétés de ces variétés? alors  que ce n'est pas forcément le cas! . Revenons par exemple au cas précêdent, celui du soja: Il est malheureux que l'agriculteur qui veut cultiver du soja normal  ne puisse le faire,  le pollen du soja normal peut féconder le soja ogm et non ogm sans que cela ait des répercussions, par contre si du pollen génétiquement modifié fêconde une plante de soja normal cela va profondément modifier les caractéristique du soja produit. Il nous semble que la responsabilité devrait être à l'opposé de celle choisie par les USA : les producteurs de pollen génétiquement modifié devraient être responsables de la POLLUTION génétique qu'ils provoquent sur les variétés de pure race...On ne sait pas comment la justice européenne va traiter le problème..
- du fait de la multiplications des  OGM, et de la diffusion  du pollen de ces plantes , il ne sera bientôt plus possible d'avoir des variétés anciennes pures. Il nous semble qu'il aurait été prudent de faire les  expérimentations des ogm dans des lieux clos, ou isolés ( insulaires par exemple pour en limiter les dégâts)
-dans le cas dont nous parlons les biochimistes ont prélevé des gènes donnant à une plante une résistante aux herbicides ( ARN ou ADN) et l'ont greffé sur la variété en question pour lui donner çette résistance. On ignore aujourd'hui les effets de ces molécules sur les organismes qui les ingèrent: les humains pour l'huile de soja par exemple, et les animaux pour ce qui est des tourteaux de soja.