L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La frapna a des velléités à l'encontre du propriétaire des Templiers qui sécurise son camping. Elle lui reproche de ne pas avoir demandé des autorisations pour cela , et d'intervenir dans un milieu "regorgeant d'espèces protégées"

 . Voir http://www.ledauphine.com/faits-divers/2013/02/14/dans-la-reserve-naturelle-les-amenagements-du-camping-des-templiers-sont-ils-legaux En ce qui concerne la demande d'autorisation:

 - du côté du "document d'objectifs natura2000", il n'y a pas d'obligations concernant les chemins . Par contre, à noter à la décharge du propriétaire ( page38 du DOCOB) , la mention suivante:" les sentiers de randonnée qui longent les rives ne sont pas, de par leur dimension et leur répartitition, dommageables pour les forêts alluviales"

-du côté de l'ARRÊTÉ préfectoral 2010-314-28 du 20/12/2010 précisant les 33 activités soumises à évaluation d'incidences :  il n'y a aucune obligation concernant les chemins.

-MODIF DU 22/02/13 nous avions zappé le décretdu 16/08/2011 concernant les travaux soumis à autorisation administratives sur les zones N2000, la création de chemins pédestres en fait partie. Nous faisons notre mea culpa pour cette oubli !. pour que cela soit apliqué il faut qu'un arrêté préfectoral reprenne cette disposition, nous ne savons pas si c'est le cas à ce jour ( la recherche par mot clef est impossible sur le site de la préfecture)

-du côté de la règlementation de la réserve naturelle, un article (n°11) pourrait par une extrapolation osée,  concerner cet élargissement d'un chemin. Voici le texte: "tout travail public ou privé, toute nouvelle construction susceptible de modifier l'état ou l'aspect de la réserve sont interdits à l'exception de travaux d'aménagements autorisés par le ministre en charge de la protection de la nature après avis du conseil consultatif de la réserve."     Une ultime précision :le préfet est le président du comité consultatif, il est  aussi le représentant de l'état ( du gouvernement?) sur le département, et  savez vous qui a demandé la mise en conformité du camping?

Peut on considérer qu'élargir un chemin soit "susceptible de modifier l'état ou l'aspect de la réserve", quand on sait qu'il représente une SURFACE RIDICULE ( 2,09m X 143,70m , soit environ 300m2 )  comparée à celle de la réserve (1772hectares) sûrement pas.  Vous remarquerez le gaspillage  et le ridicule de la situation qui consiste à mandater un ingénieur de l'administration, pour aller mesurer au centimètre près, la dimension de ce chemin.

Pour répondre à la question précédemment posée: C'est l'autorité administrative (préfet) qui a demandé une mise en conformité du camping et une sécurisation pour les clients.  Nous nous permettons de faire remarquer que dans certaines situations accidentelles (AVC, infarctus, morsures de vipères...) il faut pouvoir évacuer les victimes en les secouant le moins possible pour espérer avoir une issue favorable, est il possible de faire ces évacuation sur des sentiers étroits et escarpés? sûrement pas.

Visiblement ce qui s'est passé avec les digues de Vendée n'a PAS SERVI DE LEçON,   là bas un défaut d'entretien associé aux  pressions des environnementalistes qui ne voulaient pas qu'on les renforce en prélevant des matériaux sur les  terrains limitrophes , ont causé la catastrophe que l'on sait ,avec des centaines de personnes meutries dans leur chair et dans leurs biens. 

Ici, encore une fois, on a à faire à des individus  OBNUBILES PAR L'INTOUCHABILITE DE LA NATURE, et sans la MOINDRE COMPASSION pour leurs homologues HUMAINS.

En ce qui concerne le milieu naturel  " regorgeant d'espèces protégées"

Utiliser le qualificatif de "regorgeant" est purement subjectif .La Réserve Naturelle des Gorges de l'A rdèche est le résultat d'un découpage administratif dont l'esprit était de protéger " un site paysager magnifique" des dégradations dues à une fréquentation anarchique. Pour pouvoir le qualifier de "site regorgeant d'espèces protégées"il faudrait le  démontrer .Nous avons l'habitude de le comparer aux milieux situés en bordure  de la RNGA, et là , SURPRISE, sur  les zones ouvertes en périphérie des cultures, dans les cultures elles mêmes, sur les pâturages, la faune et la flore sont bien plus variées et nombreuses que sur la rnga.

Régulièrement, les environnementalistes s'appuient sur des inventaires dont  la problématique provient du fait qu'ils sont réalisés de manière peu scientifique ( par exemple en recensant le nombre et la variété des oiseaux uniquement par l'écoute de leurs chants pendant 20 minutes sur une série d'emplacements) . Quel crédit peut on accorder à des inventaires réalisés par des militants, d'une manière frauduleuse( sans l'accord des propriétaires), sans contrôles, d'une manière empirique , dans le but  de faire de ce terroir un sanctuaire ou de nuire aux usagers?

La  frapna a oublié une chose essentielle ou peut être n'en a t elle pas conscience: lorsqu'elle envoie ses adhérents chez un exploitant agricole, forestier, commercial ou un éleveur ,    ces militants    NE SONT PLUS DANS LA NATURE A L'ETAT BRUT    mais dans  les JARDINS RESPECTIFS de ces professionnels , et  ces derniers ont droit au respect de leur cadre de travail.

frapna: entre  impact sur la nature, dérive procédurière et lots de consolation

Les deux  questions qu'un individu avec un BRIN DE JUGEOTE( juste un brin) devrait se poser serait de savoir:

- s'il est préférable pour la conservation de la nature, que les clients qui se rendent à la plage utilisent ce chemin, ou bien foulent aux pieds: la flore de dizaines ( ou centaines) d'itinéraires différents . Il nous semble qu'un chemin unique  et non accidentogène soit la meilleure solution!

- quel est l'impact sur la nature de ces adeptes du bronzage intégral (bronzage juste un peu du côté pile, puis du côté face, etc... remarque gentille pour dire qu'ils sont peu mobiles, et donc font peu de dégradations) comparé aux milliers de randonneurs qui tous les jours en pleine saison fréquentent les gorges...  pas besoin de vous faire un dessin!

Quand cette fédération porte plainte contre le  propriétaire  d'une entreprise solvable, c'est pour elle  l'espoir d'un gain, mais c'est  aussi la facilité et le manque de courage.  Facilité car les propriétaires locaux sont connus et identifiables. Le vrai courage serait de courir après les centaines  d'utilisateurs inconnus  qui dégradent la nature pour leur faire la morale , (mais là çà demande de la volonté, du temps et des moyens humains ! ce dont la frapna ne dispose pas)

Nous pensions que cette fédération  allait se contenter des lots de consolation dont elle a bénéficié dans le projet chauvet: adoption de son projet de mini parking sur l'E R G C , transformation en zone natura2000 du premier site prévu pour l'E R G C auquel elle s'était opposé, etc.... et bien non! l'esprit de lucre est de plus en plus de mise.

Cette vindicte contre les nouveaux chemins est de mauvais augure pour l'exploitation des forêts.

la très grande majorité des forêts n'a pas été exploitée depuis la dernière guerre, (70 ans)c'est à dire que l'on a des arbres vieillissants qui représentent un danger en cas de chute sur autrui, étant donné l'importante fréquentation touristique. Il faudra bien un jour proche faire des coupes de bois, ce qui suppose de faire des chemins pour le débardage... on peut facilement imaginer que la frapna va aussi faire intedire ces chemins,  et d'autant plus qu' elle préconise de conserver les arbres morts ou  agés .

NB: nous savons aussi dire quand cette fédération a raison, et nous l'avons déjà fait.