L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

On peut se poser des questions sur les raisons qui poussent certains à tenter de mettre la nature sous cloche. Prennent ils un malin ou un malsain plaisir à mettre des barrières physiques et des barrières juridico-administratives?

Il y a des lustres ( pour vous éclairer), l'homme préhistorique vivait au milieu de la nature dans un espace convoité par d 'autres espèces contre lesquelles il devait lutter pour faire sa place, qu'il devait chasser pour se nourrir, et où il était lui même la proie des grands prédateurs () ...Des siècles sont passés...  Puis nous sommes arrivés à une période où la terre est devenue le territoire des hommes,( avec la disparition des grands prédateurs, l'homme est devenu le roi de la nature, aux dépens des autes espèces ). Depuis cette époque, les autres espèces ont dû s'accommoder et s'habituer à la présence des hommes,à leur suprématie, et cela fonctionne plutôt bien.

Aujourd'hui certains veulent mettre fin à la prédominance des hommes sur la nature. Ils veulent faire machine arrière : ils considèrent que les hommes sont indésirables dans certains lieux, et ils veulent leur en proscrire l'accès. . Ces individus considèrent par exemple, sans le moindre début de preuve, que les gens qui fréquentent les grottes " dérangent" les chauves-souris. Cette affirmation est démentie par les spéléos, d'après eux le nombre et le va et vient des chauves-souris a tendance à augmenter avec la fréquentation humaine... Elle est aussi démentie par l'histoire, lors de l'exode des Allemands pendant la dernière guerre, des locaux se sont réfugiés dans les grottes de la vallée de l'Ibie , ils y ont vécu en y faisant du feu sans que cela ait eu des répercussions sur le nombre des chauves-souris.

Lorsqu'ils veulent interdire l'accès des grottes, ces " nouveaux censeurs" le font par des méthodes si peu respectueuses de la nature, que la nature elle même réprouve leur démarche. Dans les gorges de l'Ardèche, par exemple, les chauves-souris ont fait un pied de nez à ceux qui ont mis des grilles (pourtant aux barreaux fortement espacés), devant leur gîte, pour en interdire l'accès aux humains, du coup, elles ont déserté à jamais cette grotte. Comble de malchance, il s'agissait d'une espèce rare pour laquelle on a obtenu l'effet inverse de celui recherché.

Il y a aussi une barrière invisible, c'est " celle de l'esprit",( sans qualificatif pour être gentils), les autorités condamnent sans preuve aucune, il leur suffit DANS LEUR VISION HAUTEMENT POLICEE DE CE QUE "DEVRAIT" ETRE LA NATURE de supposer que cela puisse nuire, pour prendre des arrêtés d'interdiction de pénétrer dans les grottes. Ce sont des mesures arbitraires:pour faire une comparaison, c'est la situation de l'arbitre qui siffle une pénalité quand un joueur est à terre sans en savoir la cause.

Et pour finir cette remarque à l'usage des censeurs:

La suprématie de l'espèce humaine sur les autres espèce est sa capacité à réfléchir et à tirer les enseignements des expériences vécues.

 LES DECIDEURS POURRONT ILS NOUS FAIRE LA DEMONSTRATION DE CETTE SUPREMATIE?