L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Depuis le printemps, pour ce qui est de la reconnaissance des doits des riverains, nous jouons de malchance:
-en mai, au ministre de l'agriculture, nous avions demandé en association avec le collectif des riverains d'Ibie une reconnaissance de nos droits ancestraux. Dans sa réponse il nous confiait avoir transmis notre lettre au ministre de l'écologie, ce dernier a dû se la mettre sous le coude en attendant le premier janvier prochain, car nous n'avons toujours pas eu de réponse, c'est une façon radicale régler les problèmes : attendre la forclusion.
- en septembre nous avons adressé le même courrier et une demande d'explications à mr le préfet, toujours pas de réponse.
- nous avons adréssé le même courrier à mr le président de la chambre d'agriculture qui nous a fait réponse qui nous conforte dans notre démarche et nous a fait prendre conscience que nous n'étions pas les seuls dans ce cas.
-impossible d'avoir un rendez vous avec le président d'Ardèche claire,( qui a déjà un pied dans la francophonie)
-nous avons fait part de nos revendications au directeur d'Ardèche claire qui s'est engagé â nous faire une réponse, mais pas rapidement, étant donné la surcharge de travail, lui aussi est promu, "une promotion eau-ropéenne". Toujours pas de réponses à ce jour.
- nous avions préparé une demande de reconnaissance des "us et coutumes" des riverains d'Ibie ,destinée aux maires et élus de la vallée de l'IBIE, la transmission par mail a foiré, seuls les Lagorçois contacté par courrier remis en mains propres l'ont reçue.
- à Lagorce, où se cumulent les problèmes des riverains, notre demande n'ayant pas été mise à l'ordre du jour lors des conseils municipaux du toisième trimestre, en raison de l'urgence, nous avons demandé son inscription pour le dernier conseil. Nous venons d'obtenir une réponse de mr le maire:

Voilà donc la seule petite avancée dans le dossier IBIE:
"un courrier est parti pour chaque riverain lui demandant pour le 18 novembre de faire remonter les usages observés sur ses parcelles"

C'est donc à chacun de nous de relater ce qui était dans ses habitudes et surtout ce que chacun ne peut plus faire en raison de règlements inadaptés ou abusifs. Cela peut être:
-droit de renforcer les berges
- droit de renforcer les digues et barrages quand ils sont menacés
- droit d'enlèvement des amas de graviers au milieu des cours d'eau
-droit de récolte , par exemple celle des osiers
-droit d'abattage des arbres dans le lit de la rivière
-droit de chasse au gibier d'eau
-droit de pêche
-droit prélever des matériaux: sable , graviers
- droit de passage pour les animaux se rendant aux pâtures
-droit de circulation, pouvoir l'emprunter ou traverser avec un véhicule, même aux endroits non cadastrés du fait du déplacement du lit de la rivière
- droit de réhabiliter les chemins donnant sur la rivière
- et tout ce que vous avez l'habitude d'y faire.
. . .plus nous serons nombreux, plus les chose avancerons.
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