L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Vivre sous les ponts n'est pas de tout repos, surtout au Pont d'Arc.
Cette année encore le début de la saison touristique coïncide avec l'ouverture de la chasse aux propriétaires du pont d'arc, cette fois, c'est le tour du propriétaire aval: le camping du pont d'arc...On peut comprendre que les autorités veuillent, à tout prix ( mais sans y mettre le prix), avoir une très grande plage publique sur le site du pont d'arc, mais la méthode utilisée est semble t il inappropriée...
Le pont d'arc est une curiosité naturelle, et la réglementation de part et d'autre de cette arche naturelle, est aussi une curiosité... administrative.
Allez donc savoir pourquoi à l'amont du pont d'arc les riverains sont propriétaires du sol jusqu'au milieu de la rivière et sont libres de disposer de leurs terrains comme ils l'entendent. On peut comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde, mais c'est la loi. Que s'est il passé l'an dernier? Le propriétaire en a eu assez de voir ses terrains souillés par les flots de visiteurs et par ceux de la rivière, ( NB: dans ces conditions, quelle image pouvaient conserver les touristes qui s'aventuraient au pied de l'arche?), et aussi d'avoir été traduit devant les tribunaux par la compagnie assurant un imprudent qui c'était sérieusement accidenté sur son terrain...
- Pour faire une comparaison: le même cas s'est produit au gerbier de jonc et le propriétaire a accepté de signer une convention avec la commune de st martial. Quelle décision a prise la commune: devinez? Faire PAYER une entrée pendant la saison estivale ( cette convention est terminée depuis ce printemps) Avez vous entendu le président du CG s'offusquer de cela par voie de presse? Non. Curieux n'est ce pas?). Le propriétaire de la plage amont du pont d'arc a donc fait de même, mais à des conditions bien plus avantageuses pour ses clients.
Allez donc savoir pourquoi: à l'aval du pont d'arc la rivière fait partie du" domaine public fluvial". Le domaine public fluvial correspond à la surface de terrains régulièrement couverte par les eaux ( régulièrement veut dire hors période de crues), cela veut dire qu'en cette période de basses eaux, il y a une plage publique entre la plage du camping et la rivière. La question à se poser est : qui ne veut pas délimiter ces deux plages? Qui ne veut pas assumer sa part d'entretien et s'en décharge sur le camping voisin?
-Quel est le fond du problème: les propriétaires du camping n'acceptent plus de le voir traverser, salir, dégrader à longueur de journées et d'années, de devoir assumer le nettoyage et l'entretien de toute la plage, et surtout, de devoir assumer la responsabilité des dégâts corporels des imprudents qui s'y blessent...
-Pour comparer avec un autre pont, celui du Gard, là aussi, le camping en aval avait été accusé de tous les maux jusqu'à ce qu'on le fasse disparaître, pour être remplacé par quoi, devinez? un grand parking désormais PAYANT et des baraques à frites. C'est bien sûr l'exemple à ne pas suivre.
Même si on leur fait des misères, même s'ils savent que leurs terrains seront un jour accaparés par les autorités, car les gorges sont un espace naturel sensible où l'état et les collectivités peuvent préempter ( =acheter à la place de l'acquéreur choisi par le vendeur) dans toute vente de terrains entre particulier, les propriétaires de ce site d'exception sont tout de même des gens chanceux, Quand on abuse de leur bonne volonté, ils trouvent des solutions que l'on qualifiera d' "un tant soit peu provocantes " qui font le bonheur de la presse et obligent les décideurs à concerter.
Tout cela fait des envieux chez les petits propriétaires de terrains anonymes ( sans éléments remarquables) sur les zones protégées des gorges et leurs plateaux, quand des dégradations ou des incidents du même ordre se produisent sur leurs terrains, eux peuvent toujours rouspéter, gémir, se plaindre, donner de la voix , et aussi menacer de clôturer ou d'interdire le passage, EUX, ils n'ont aucune chance d'être entendus!...
Le seul qui puisse interdire l'accès sur la zone natura 2000 ( sur des terres dont il n'est pas propriétaire), sans être critiqué par les officiels, c'est le préfet, et il ne s'en "prive pas", comme quand il fait de la discrimination vis à vis des randonneurs motorisés en leur interdisant de circuler, ( ce qui est une constante dans la réserve et les arrêtés de biotope...) ou vis à vis des curieux qui s'aventurent dans les grottes à chauves-souris ou prés des nids de rapaces.
Le problème de fond de ces chipoteries est le PROBLÈME du PARTAGE de la nature, tout le monde veut bien partager les choses AGRÉABLES, comme la liberté de pouvoir disposer gracieusement de la réserve naturelle des gorges de l'Ardèche ( terraines privés compris) , mais personne ne veut de celles qui ne le sont pas, comme l'entretien,( avec un exemple désolant: lorsqu'en début de saison fait appel aux bonnes volontés pour débarrasser l'Ardèche des détritus accumulés sur les rives de l'Ardèche, les principaux bénéficiaires de cette liberté, ne se sentent pas concernés.)
Dans notre secteur qui voit défiler, randonner, patauger des milliers de personnes, ne serait il pas logique que se soient l'état et les collectivités publiques qui prennent cela en charge, eux qui PONCTIONNENT directement tous les acteurs du TOURISME.
Vous remarquerez que depuis la découverte de la grotte Chauvet, sur ce territoire, les rapports des autorités avec les propriétaires sont conflictuels, et ils sont tels que rien ne se passe d'une façon sereine.
Le pont d'arc est une curiosité naturelle, et la réglementation de part et d'autre de cette arche naturelle, est aussi une curiosité... administrative.
Allez donc savoir pourquoi à l'amont du pont d'arc les riverains sont propriétaires du sol jusqu'au milieu de la rivière et sont libres de disposer de leurs terrains comme ils l'entendent. On peut comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde, mais c'est la loi. Que s'est il passé l'an dernier? Le propriétaire en a eu assez de voir ses terrains souillés par les flots de visiteurs et par ceux de la rivière, ( NB: dans ces conditions, quelle image pouvaient conserver les touristes qui s'aventuraient au pied de l'arche?), et aussi d'avoir été traduit devant les tribunaux par la compagnie assurant un imprudent qui c'était sérieusement accidenté sur son terrain...
- Pour faire une comparaison: le même cas s'est produit au gerbier de jonc et le propriétaire a accepté de signer une convention avec la commune de st martial. Quelle décision a prise la commune: devinez? Faire PAYER une entrée pendant la saison estivale ( cette convention est terminée depuis ce printemps) Avez vous entendu le président du CG s'offusquer de cela par voie de presse? Non. Curieux n'est ce pas?). Le propriétaire de la plage amont du pont d'arc a donc fait de même, mais à des conditions bien plus avantageuses pour ses clients.
Allez donc savoir pourquoi: à l'aval du pont d'arc la rivière fait partie du" domaine public fluvial". Le domaine public fluvial correspond à la surface de terrains régulièrement couverte par les eaux ( régulièrement veut dire hors période de crues), cela veut dire qu'en cette période de basses eaux, il y a une plage publique entre la plage du camping et la rivière. La question à se poser est : qui ne veut pas délimiter ces deux plages? Qui ne veut pas assumer sa part d'entretien et s'en décharge sur le camping voisin?
-Quel est le fond du problème: les propriétaires du camping n'acceptent plus de le voir traverser, salir, dégrader à longueur de journées et d'années, de devoir assumer le nettoyage et l'entretien de toute la plage, et surtout, de devoir assumer la responsabilité des dégâts corporels des imprudents qui s'y blessent...
-Pour comparer avec un autre pont, celui du Gard, là aussi, le camping en aval avait été accusé de tous les maux jusqu'à ce qu'on le fasse disparaître, pour être remplacé par quoi, devinez? un grand parking désormais PAYANT et des baraques à frites. C'est bien sûr l'exemple à ne pas suivre.
Même si on leur fait des misères, même s'ils savent que leurs terrains seront un jour accaparés par les autorités, car les gorges sont un espace naturel sensible où l'état et les collectivités peuvent préempter ( =acheter à la place de l'acquéreur choisi par le vendeur) dans toute vente de terrains entre particulier, les propriétaires de ce site d'exception sont tout de même des gens chanceux, Quand on abuse de leur bonne volonté, ils trouvent des solutions que l'on qualifiera d' "un tant soit peu provocantes " qui font le bonheur de la presse et obligent les décideurs à concerter.
Tout cela fait des envieux chez les petits propriétaires de terrains anonymes ( sans éléments remarquables) sur les zones protégées des gorges et leurs plateaux, quand des dégradations ou des incidents du même ordre se produisent sur leurs terrains, eux peuvent toujours rouspéter, gémir, se plaindre, donner de la voix , et aussi menacer de clôturer ou d'interdire le passage, EUX, ils n'ont aucune chance d'être entendus!...
Le seul qui puisse interdire l'accès sur la zone natura 2000 ( sur des terres dont il n'est pas propriétaire), sans être critiqué par les officiels, c'est le préfet, et il ne s'en "prive pas", comme quand il fait de la discrimination vis à vis des randonneurs motorisés en leur interdisant de circuler, ( ce qui est une constante dans la réserve et les arrêtés de biotope...) ou vis à vis des curieux qui s'aventurent dans les grottes à chauves-souris ou prés des nids de rapaces.
Le problème de fond de ces chipoteries est le PROBLÈME du PARTAGE de la nature, tout le monde veut bien partager les choses AGRÉABLES, comme la liberté de pouvoir disposer gracieusement de la réserve naturelle des gorges de l'Ardèche ( terraines privés compris) , mais personne ne veut de celles qui ne le sont pas, comme l'entretien,( avec un exemple désolant: lorsqu'en début de saison fait appel aux bonnes volontés pour débarrasser l'Ardèche des détritus accumulés sur les rives de l'Ardèche, les principaux bénéficiaires de cette liberté, ne se sentent pas concernés.)
Dans notre secteur qui voit défiler, randonner, patauger des milliers de personnes, ne serait il pas logique que se soient l'état et les collectivités publiques qui prennent cela en charge, eux qui PONCTIONNENT directement tous les acteurs du TOURISME.
Vous remarquerez que depuis la découverte de la grotte Chauvet, sur ce territoire, les rapports des autorités avec les propriétaires sont conflictuels, et ils sont tels que rien ne se passe d'une façon sereine.
Ecrit par nous, le Mardi 30 Juillet 2013, 17:16 dans la rubrique Pont d'Arc.
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