L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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COMING OUT NATURA 2000, la vraie raison du classement du massif de la dent de Rez en zone de protection de biotope
L'arrêté préfectoral de protection de biotope du massif de la dent de Rez, fut le préambule de l'opération NATURA 2000
Le massif de la dent de rez est un plateau très bosselé, bordé de falaises dont les infractuosités servent parfois de refuges aux vautours . Si l'ensemble du massif est fortement boisé et constitue un milieu fermé peu propice aux rapaces , il n'en est pas de même pour les terrains situés autour de la dent de Rez où en 1990 paissaient deux troupeaux de moutons , qui tenaient le milieu ouvert, permettant aux rapaces de trouver facilement leur pitance.
En 1990 , un couple de vautours percnoptères nicha sur la dent de Rez . C'est à cette occasion que deux associations: le CORA ( centre ornithologique rhône alpes), et la FRAPNA ( fédération rhône alpes de protection de la nature) ont demandé la protection environnementale de ce secteur ( dixit une publication du cora, devenu depuis LPO 07, par M.Mure ) aux services du préfet. Le service de l'environnement de la préfecture, était à l'époque un des hauts lieux de l'intégrisme en matière d'environnement , et il ne se fit guère prier pour établir un arrêté de protection de biotope. Cet arrêté est encore aujourd'hui, l'arrêté environnemental le plus excessif promulgué en Ardèche, à un point tel que de nombreux élus, dont certains sont encore présents sur la scène politique ( notamment un président de comcom) se sont rebellés, et devant l'intransigeance du préfet, ont même claqué la porte lors d'une réunion avec celui ci.
Cet arrêté consistait en une liste de 17 contraintes et interdictions concernant QUELQUES CENTAINES d'hectares autour de la dent de Rez, et il a été fait dans la précipitation,à tel point que le rédacteur de l'arrêté, n'a pu citer qu'un seul des animaux protégés à qui nous devons cet arrêté, à un tel point aussi que les administratifs ont oublié de se ménager une autorisation de circuler sur notre territoire, si bien qu'aujourd'hui ils sont les contrevenants les plus assidus et habitués à enfreindre l'interdiction de circulation motorisée.
Voilà ce qu'était la première version de l'arrêté préfectoral de protection de biotope . Vous savez déjà qu'en sud Ardèche, dans notre canton de Vallon, quand les écologistes ( pas nous écologistes de terrain, mais les autres) se mêlent de quelque chose, on FAIT SOUVENT LA CHOSE EN QUESTION, EN DEUX FOIS: le plus bel exemple ( on devrait plutôt dire déplorable!) est celui de l'ERGC 1 sur la vallée de l'ibie, puis l'ERGC 2 sur le Razal.......... Et bien là aussi.....
Le deuxième chapitre de l'histoire de cet arrêté, débute à l'occasion de l'acquisition de parcelles de terrains au bord de l'ibie , à proximité du barrage de Noé, par le comité d'entreprise d une très grosse société française ( cotée au CAC40) pour y faire une zone naturelle de camping. Évidemment, cette implantation dans un lieu sauvage et naturel ne faisait pas l'affaire des protecteurs de la nature,( rappelez vous leur réaction face à une mise en conformité du camping des templiers, et le harcèlement exercé par une de ces associations à l'encontre de ce camping des gorges)...
.Quant à la commune, il faut dire que cette partie de la vallée de l'ibie ne disposait d'aucune infrastructure( eau, égouts, edf), et cela représentait des dépenses impossibles à budgéter dans cette commune à la stricte gestion. Cette commune n'avait donc ni les moyens, ni la volonté de donner une suite favorable à ce projet. Dans cette situation, la solution qui s'est imposée ( mais qui l'a inspirée ?) a été d'étendre la zone de l'arrêté de biotope jusqu'à la vallée de l'ibie, pour mettre fin au projet de camping.
Voilà le POURQUOI de cette extension: empêcher la création d'une activité liée au tourisme.
Voilà COMMENT cette zone protégée est passée de quelques CENTAINES D'HECTARES À QUELQUES MILLIERS D'HECTARES . Avec entre les deux zones "pressenties comme sensibles" ( vallée de l'ibie et dent de Rez) des centaines de propriétaires de milieux fermés: les forêts , vont subir des contraintes injustifiées . Ces servitudes environnementales,avec natura2000, vont voir leur nombre exploser jusqu'à atteindre le nombre de 64.
Cet arrêté préfectoral de protection de biotope était le préambule de l'opération NATURA 2000.
Cet arrêté préfectoral de protection de biotope préfigurait ce qui allait s'installer chez nous : la mise sous la tutelle de NATURA 2000, des terrains de notre massif et des activités qui s'y déploient .
Le massif de la dent de rez est un plateau très bosselé, bordé de falaises dont les infractuosités servent parfois de refuges aux vautours . Si l'ensemble du massif est fortement boisé et constitue un milieu fermé peu propice aux rapaces , il n'en est pas de même pour les terrains situés autour de la dent de Rez où en 1990 paissaient deux troupeaux de moutons , qui tenaient le milieu ouvert, permettant aux rapaces de trouver facilement leur pitance.
En 1990 , un couple de vautours percnoptères nicha sur la dent de Rez . C'est à cette occasion que deux associations: le CORA ( centre ornithologique rhône alpes), et la FRAPNA ( fédération rhône alpes de protection de la nature) ont demandé la protection environnementale de ce secteur ( dixit une publication du cora, devenu depuis LPO 07, par M.Mure ) aux services du préfet. Le service de l'environnement de la préfecture, était à l'époque un des hauts lieux de l'intégrisme en matière d'environnement , et il ne se fit guère prier pour établir un arrêté de protection de biotope. Cet arrêté est encore aujourd'hui, l'arrêté environnemental le plus excessif promulgué en Ardèche, à un point tel que de nombreux élus, dont certains sont encore présents sur la scène politique ( notamment un président de comcom) se sont rebellés, et devant l'intransigeance du préfet, ont même claqué la porte lors d'une réunion avec celui ci.
Cet arrêté consistait en une liste de 17 contraintes et interdictions concernant QUELQUES CENTAINES d'hectares autour de la dent de Rez, et il a été fait dans la précipitation,à tel point que le rédacteur de l'arrêté, n'a pu citer qu'un seul des animaux protégés à qui nous devons cet arrêté, à un tel point aussi que les administratifs ont oublié de se ménager une autorisation de circuler sur notre territoire, si bien qu'aujourd'hui ils sont les contrevenants les plus assidus et habitués à enfreindre l'interdiction de circulation motorisée.
Voilà ce qu'était la première version de l'arrêté préfectoral de protection de biotope . Vous savez déjà qu'en sud Ardèche, dans notre canton de Vallon, quand les écologistes ( pas nous écologistes de terrain, mais les autres) se mêlent de quelque chose, on FAIT SOUVENT LA CHOSE EN QUESTION, EN DEUX FOIS: le plus bel exemple ( on devrait plutôt dire déplorable!) est celui de l'ERGC 1 sur la vallée de l'ibie, puis l'ERGC 2 sur le Razal.......... Et bien là aussi.....
Le deuxième chapitre de l'histoire de cet arrêté, débute à l'occasion de l'acquisition de parcelles de terrains au bord de l'ibie , à proximité du barrage de Noé, par le comité d'entreprise d une très grosse société française ( cotée au CAC40) pour y faire une zone naturelle de camping. Évidemment, cette implantation dans un lieu sauvage et naturel ne faisait pas l'affaire des protecteurs de la nature,( rappelez vous leur réaction face à une mise en conformité du camping des templiers, et le harcèlement exercé par une de ces associations à l'encontre de ce camping des gorges)...
.Quant à la commune, il faut dire que cette partie de la vallée de l'ibie ne disposait d'aucune infrastructure( eau, égouts, edf), et cela représentait des dépenses impossibles à budgéter dans cette commune à la stricte gestion. Cette commune n'avait donc ni les moyens, ni la volonté de donner une suite favorable à ce projet. Dans cette situation, la solution qui s'est imposée ( mais qui l'a inspirée ?) a été d'étendre la zone de l'arrêté de biotope jusqu'à la vallée de l'ibie, pour mettre fin au projet de camping.
Voilà le POURQUOI de cette extension: empêcher la création d'une activité liée au tourisme.
Voilà COMMENT cette zone protégée est passée de quelques CENTAINES D'HECTARES À QUELQUES MILLIERS D'HECTARES . Avec entre les deux zones "pressenties comme sensibles" ( vallée de l'ibie et dent de Rez) des centaines de propriétaires de milieux fermés: les forêts , vont subir des contraintes injustifiées . Ces servitudes environnementales,avec natura2000, vont voir leur nombre exploser jusqu'à atteindre le nombre de 64.
Cet arrêté préfectoral de protection de biotope était le préambule de l'opération NATURA 2000.
Cet arrêté préfectoral de protection de biotope préfigurait ce qui allait s'installer chez nous : la mise sous la tutelle de NATURA 2000, des terrains de notre massif et des activités qui s'y déploient .
Ecrit par nous écologistes de terrain, le Vendredi 2 Janvier 2015, 13:15 dans la rubrique Actualités.
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