L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Faire une boucle de randonnée entre le Pont d'Arc , l'espace de restitution, et l'ibie , ne serait ce pas une prise de risque inutile?
--> Nous avons rajoutés quelques points sur les "i", le 17/02
Nous ne savons pas à qui revient l'initiative de cet itinéraire. Ce circuit fait il , lui aussi, partie des petits arrangements conclus , pour que l'ERGC puisse se faire sur le Razal? C'est à dire faire un circuit conçu pour repousser la pression des touristes sur les territoires périphériques à la zone NATURA 2000, et pour grignoter un peu plus les territoires de chasse des locaux.
ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE ,QUELS sont les CRITÈRES IDÉAUX DE CHOIX?
Faire un circuit de randonnée, cela suppose que TOUTES les personnes CONCERNÉES : propriétaires, exploitants, usagers , autorités ( notez bien que nous les avons classés par ordre de priorité) soient d'accord et que l'itinéraire soit CORRECTEMENT SIGNALÉ et ENTRETENU, et que les usagers soient invités à rester sur ces itinéraires, lorsque c'est le cas, il n'y a rien à redire. Cela suppose que tous ceux qui sont concernés par ces itinéraires se réunissent et décident des conditions de réalisation. Et ici , aujourd'hui, ce n'est toujours pas le cas!
Malheureusement lorsque l'on ne respecte pas certains de ces critères, lorsque par exemple, les usagers s'écartent des itinéraires sécurisés, pour choisir ( par réflexe) les chemins les mieux entretenus (car les plus fréquentés par les exploitants) , c'est une prise de risque. En faisant ainsi, ils s'exposent à des incidents ou à des accidents en raison des modes d'exploitation des terres, comme par exemple: lors de gyrobroyage ( projections de pierres), lors de l'exploitation des forêts ou lors des actions de chasse.......et dans ces cas là, c'est le début des ennuis pour les exploitants et les détenteurs du foncier, et cela est insupportable pour les autochtones .
Il ne faut pas oublier non plus, que les randonneurs peuvent aussi être confrontés à des événements naturels : chutes de pierres ou d'arbres, infractuosités du sol, à pics, falaises. Cela veut dire que l'on ne peut pas les faire passer de partout, et notamment, lorsque l'on nous demande de conserver les arbres morts ou très âgés, il faudra faire des itinéraires qui les évitent ou bien que ceux qui demandent de les conserver, assument les conséquences de leur chute.
QUE DIRE DU SITE CHOISI?
Ce territoire entre le vieux Vallon , la D4 et le bord des gorges de l'Ardèche est le seul territoire chassable sans habitations, sur la "peu étendue" commune de Vallon . C'est donc le territoire où l'ACCA de Vallon chasse chaque semaine. Est ce bien raisonnable de faire un circuit de randonnée, au beau milieu de ce terrain de chasse.
Si cela doit se faire, sur ce secteur, ceux qui vont décider de cette implantation devront assumer la responsabilité des conséquences de leur choix, mais aussi veiller à ce que les usagers ne s'écartent pas de l'itinéraire les jours de chasse,et enfin, rappeler aux usagers que chaque activité a ses règles propres , et que chacun a le devoir de SE les appliquer
C'est encore un mauvais coup porté aux chasseurs qui pourtant ont coopéré avec le réseau natura 2000, avec notamment, au nord les chasses privées qui ont créé une zone pastorale pour permettre aux rapaces de trouver à se nourrir, et au sud des acca qui ont créé des garennes pour nourrir les aigles et les détourner de leur nourriture habituelle: les cormorans ( toxiques car chargés de PCB) .
Faut il comprendre que les chasseurs ne pourront jamais attendre de ces planificateurs non seulement aucune reconnaissance, ni complaisance de leur part , mais par contre , en retour ,des entraves à leur activité, qui favorisent les risques d'accidents.
SINCÈREMENT IL Y A MIEUX ET MOINS DANGEREUX COMME ITINÉRAIRE.
État, communes, collectivités détiennent 50% des terrains de la réserve naturelle, situés le plus souvent au fond des gorges où les chasseurs ne vont pas ou peu, seraient plus appropriés ..là c'est le domaine public ouvert à tous , et ce sont les collectivités qui assument leurs obligations , sans mettre à contribution , ni soumettre à responsabilité les propriétaires privés.
Que dire de la concertation?
Il n'y a pas eu de concertation avec les privés qui ont les droits sur ces territoires. La charrue a encore une fois été mise avant les bœufs.
Deux articles à suivre :
-quelle est la récompense habituelle lorsque vous collaborez avec le réseau natura 2000? Vous serez puni au centuple!
-les concepteurs d'itinéraires devront assurer les responsabilités de leurs choix ( extrapolation d'une décision de justice)
. .
Nous avons déjà évoqué la création d'itinéraire:
http://dentderez.joueb.com/cgi-bin/news.pl?site_id=dentderez&news_id=542&type=edit&action=display
. . .
ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE ,QUELS sont les CRITÈRES IDÉAUX DE CHOIX?
Faire un circuit de randonnée, cela suppose que TOUTES les personnes CONCERNÉES : propriétaires, exploitants, usagers , autorités ( notez bien que nous les avons classés par ordre de priorité) soient d'accord et que l'itinéraire soit CORRECTEMENT SIGNALÉ et ENTRETENU, et que les usagers soient invités à rester sur ces itinéraires, lorsque c'est le cas, il n'y a rien à redire. Cela suppose que tous ceux qui sont concernés par ces itinéraires se réunissent et décident des conditions de réalisation. Et ici , aujourd'hui, ce n'est toujours pas le cas!
Malheureusement lorsque l'on ne respecte pas certains de ces critères, lorsque par exemple, les usagers s'écartent des itinéraires sécurisés, pour choisir ( par réflexe) les chemins les mieux entretenus (car les plus fréquentés par les exploitants) , c'est une prise de risque. En faisant ainsi, ils s'exposent à des incidents ou à des accidents en raison des modes d'exploitation des terres, comme par exemple: lors de gyrobroyage ( projections de pierres), lors de l'exploitation des forêts ou lors des actions de chasse.......et dans ces cas là, c'est le début des ennuis pour les exploitants et les détenteurs du foncier, et cela est insupportable pour les autochtones .
Il ne faut pas oublier non plus, que les randonneurs peuvent aussi être confrontés à des événements naturels : chutes de pierres ou d'arbres, infractuosités du sol, à pics, falaises. Cela veut dire que l'on ne peut pas les faire passer de partout, et notamment, lorsque l'on nous demande de conserver les arbres morts ou très âgés, il faudra faire des itinéraires qui les évitent ou bien que ceux qui demandent de les conserver, assument les conséquences de leur chute.
QUE DIRE DU SITE CHOISI?
Ce territoire entre le vieux Vallon , la D4 et le bord des gorges de l'Ardèche est le seul territoire chassable sans habitations, sur la "peu étendue" commune de Vallon . C'est donc le territoire où l'ACCA de Vallon chasse chaque semaine. Est ce bien raisonnable de faire un circuit de randonnée, au beau milieu de ce terrain de chasse.
Si cela doit se faire, sur ce secteur, ceux qui vont décider de cette implantation devront assumer la responsabilité des conséquences de leur choix, mais aussi veiller à ce que les usagers ne s'écartent pas de l'itinéraire les jours de chasse,et enfin, rappeler aux usagers que chaque activité a ses règles propres , et que chacun a le devoir de SE les appliquer
C'est encore un mauvais coup porté aux chasseurs qui pourtant ont coopéré avec le réseau natura 2000, avec notamment, au nord les chasses privées qui ont créé une zone pastorale pour permettre aux rapaces de trouver à se nourrir, et au sud des acca qui ont créé des garennes pour nourrir les aigles et les détourner de leur nourriture habituelle: les cormorans ( toxiques car chargés de PCB) .
Faut il comprendre que les chasseurs ne pourront jamais attendre de ces planificateurs non seulement aucune reconnaissance, ni complaisance de leur part , mais par contre , en retour ,des entraves à leur activité, qui favorisent les risques d'accidents.
SINCÈREMENT IL Y A MIEUX ET MOINS DANGEREUX COMME ITINÉRAIRE.
État, communes, collectivités détiennent 50% des terrains de la réserve naturelle, situés le plus souvent au fond des gorges où les chasseurs ne vont pas ou peu, seraient plus appropriés ..là c'est le domaine public ouvert à tous , et ce sont les collectivités qui assument leurs obligations , sans mettre à contribution , ni soumettre à responsabilité les propriétaires privés.
Que dire de la concertation?
Il n'y a pas eu de concertation avec les privés qui ont les droits sur ces territoires. La charrue a encore une fois été mise avant les bœufs.
Deux articles à suivre :
-quelle est la récompense habituelle lorsque vous collaborez avec le réseau natura 2000? Vous serez puni au centuple!
-les concepteurs d'itinéraires devront assurer les responsabilités de leurs choix ( extrapolation d'une décision de justice)
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Nous avons déjà évoqué la création d'itinéraire:
http://dentderez.joueb.com/cgi-bin/news.pl?site_id=dentderez&news_id=542&type=edit&action=display
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Ecrit par nous écologistes de terrain, le Mercredi 11 Février 2015, 12:03 dans la rubrique Chemins+itinéraires+CEDESI.
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