L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
Il est une époque pas si lointaine où TOUT LE MONDE POUVAIT SE PROMENER CHEZ TOUT LE MONDE sans que cela ne pose de problèmes. Cette tradition d’hospitalité allait de pair avec la courtoisie des visiteurs, avec le respect du travail de l’exploitant local, et de son territoire. Cette hospitalité allait aussi de pair avec la totale indifférence des autorités à l’égard du territoire … Cette époque est aujourd’hui révolue, au GRAND REGRET DE TOUS (utilisateurs et exploitants) et ce n’est pas de la faute des propriétaires, ni des exploitants. Alors à qui la faute ?
Il faut préciser qu’est arrivée une époque où les autorités administratives ont commencé à mettre des interdits environnementaux, c’est à dire à réduire la liberté de certains utilisateurs. En1990, le préfet a interdit aux motorisés de circuler sur notre massif…Dans les années 2000, c’est
Le premier problème de ces interdictions administratives, c'est l'interprétation qui en est faite par les usagers, ils supposent qu'en dehors de ces zones d'interdictions, "tout est autorisé" si bien qu'ailleurs, nuisances et dégradations se multiplient.
Le deuxième gros problème de ces interdictions administratives, c'est qu'après avoir interdit l'accès sans justifications scientifiques , l'administration troque des dérogations à ces interdictions contre des services ( c'est par exemple le cas de la grotte du derocs). Donner le droit d'entrer sur les propriétés privées fait partie des attributions des propriétaires. Ceux qui s'attribuent ce droit commettent une usurpation du droit de propriété.
La dernière atteinte à l'hospitalité, nous la devons au muséum d’histoire naturelle qui vient de conforter les arguments de ceux qui ont mis ces interdictions. En cette fin d’année 2012, le muséum français d’histoire naturelle a transmis aux autorités européennes, une « évaluation de l’incidence des activités sur la nature, ». Cela concerne les activités pratiquées sur le site natura2000 des gorges de l’Ardèche. Dans ce rapport : toutes les activités de loisir et la chasse sont considérées comme ayant une influence négative sur la nature, si bien que l’on peut s’interroger sur la pérennité de ces activités dans les gorges et sur leurs plateaux, Voir le site http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR8201654/tab/activites
Le troisième coup porté à la tradition d’hospitalité : c’est
En pareille situation, le propriétaire ou l’exploitant se retrouve tout seul pour gérer la situation, les autorités et les organismes du tourisme s’en tamponnent.
Mais quand le propriétaire d’un site touristique (comme le Pont d'arc ou le Gerbier) excédé déclare à la presse que «pour se mettre à couvert et éviter que cela se reproduise, il va interdire l’accès du site», la réaction des autorités politiques est immédiate, et médiatique ( ne trouvant pas d'excuses au propriétaire). C’est incroyable et pourtant, c’est seulement à ce moment là que les autorités commencent à se bouger, à s’inquiéter du problème posé par la fréquentation, et à proposer des solutions ( voir en fin de page la solution appliquée au gerbier de joncs)
Serons nous obligés de poser des panneaux sur le terrain pour rappeler que celui qui pénètre chez autrui sans son autorisation le fait à ses risques et périls.
C'est ce que nous serons OBLIGES DE FAIRE pour dégager notre responsabilité si on ne trouve pas une solution amiable avec les autorités, les créateurs de guides et d'itinéraires,les fédérations sportives et les organisateurs ou les prestataires de services dans les domaines du sport ou des loisirs.en un mot avec TOUS CEUX QUI ENVOIENT LEURS CLIENTS CHEZ NOUS
Comment voulez vous que les propriétaires, aujourd’hui, puissent supporter LE RISQUE PERMANENT DE SE VOIR TRADUITS EN JUSTICE pour avoir été COMPREHENSIFS vis-à-vis des touristes, en laissant le libre accès, et TOLERANTS sur les nuisances dues à cette fréquentation.... Nous aimerions qu'on trouve une solution pour résoudre ce problème
Nous sommes régulièrement envahis par des personnes qui nous sont envoyées, puis laissées à leur libre arbitre, par des prestataires de services des milieux du tourisme, par les officiels du tourisme qui réalisent des guides et par de nombreuses organisations qui font des itinéraires et barbouillent les arbres et le sol de leur signalétique; tout cela, pas toujours avec l'accord des propriétaires. Nous aimerions que tous ces "gentils organisateurs", qui utilisent à la fois le domaine public et les propriétés privées, prennent conscience de la chance qui est la leur de pouvoir disposer gracieusement de ces territoires, et assument leurs responsabilités à propos de leurs clients qui se mettent en danger ou qui commettent des dégradations.
Nous aimerions obtenir deux « avancées dans le domaine de la coopération » de la part de tous les organisateurs d'activités : la première :la signature d’une CONVENTIION ou d'un COMPROMIS AMIABLE pour l'utilisation des terrains avec les propriétaires concernés qui le désirent , il ne s’agit pas d’une question d’argent mais d’un TRANSFERT de le RESPONSABILITÉ des propriétaires vers les prestataires de services. La deuxième : qu’ils participent aussi à l’entretien du territoire utilisé par leurs clients.
Nos rapports avec les usagers sont habituellement sereins .Nous ne rencontrons pas de problèmes avec les petites associations et les associations de chasseurs, qui sont composées de personnes qui apprécient nos territoires ( ce n’est pas une vue de l’esprit, certains de leurs membres y ont fait répandre leurs cendres, c’est dire leur attachement à ces territoires), qui l’entretiennent et veulent y pérenniser leurs activités.C’est toute la différence entre ceux qui aiment un territoire ( ils prennent soin de ce qu'ils aiment) et ceux (de passage) qui veulent profiter d’un territoire sans contraintes et sans limites.
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Une dernière vérité: vous trouverez peu de gens qui aient à se plaindre des propriétaires des zones naturelles.et nous aimerions que cela dure.
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NB: Précisions sur le cas du Gerbier ( renseignements recueillis auprès du propriétaire de la moitié du gerbier). Suite à un accident suivi de plainte de la victime, le propriétaire a posé des panneaux d'interdiction d'entrer, il y a eu une réaction immédiate des autorités, suivie de réunions avec les représentants du conseil général,de la drire, des communes... avec pour résultat la conclusion d'une convention d'usage pour 3ans entre le conseil général et le propriétaire. Le CG a fait des travaux de sécurité mais pas d'entretien. A la fin de cette convention, c'est la commune de St Martial qui a signé une convention avec le propriétaire. désormais la visite est payante juillet+aôut +WE <mi septembre. Cette convention arrive à son terme , le conseil général proposait de prendre le relai avec une location par bail de 90 ans, c'était avant le changement de président. A ce jour rien de neuf.
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