L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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Quand les propriétaires et exploitants des zones natura2000 subissent le même sort que celui qu'ont enduré les chasseurs..
Aujourd'hui les propriétaires et exploitants exerçant sur les zones natura2000 des gorges de l'Ardêche, subissent le même sort que celui qu'ont enduré les chasseurs depuis que leur activité dépend du ministère de l'environnement.
Dans le passé la chasse était dans le domaine de compétence du ministère de l' agriculture et les décisions étaient prises après des négociations entre les parties, et puis la chasse est passée sous la coupe du ministère de l'environnement, pour le plus grand malheur des chasseurs et des agriculteurs ( ce ministère a les plus grandes difficultés à gérer le dossier grand gibier...)
Depuis cette passation de pouvoir, les relations ministère / chasseurs, sont tumultueuses en raison des options choisies par cette autorité, qui sont:
- diminuer le temps de chasse: en modifiant les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse, l'exemple typique est celui de la chasse au pigeon ramier sur les cols Ardéchois.
- diminuer les surfaces chassées: rappelez vous la première mouture de la règlementation de la réserve naturelle des gorges de l'Ardèche, où la chasse était interdite ..... Puis il fut négocié une dérogation pour le sanglier.
- diminuer le nombre de variétés chassables: notamment de petit gibier, jumelée avec une protection des prédateurs du petit gibier pour en diminuer les effectifs des espèces chassées.
- rendre chaque jour plus l'exercice de la chasse par de nouvelles contraintes. Complexification du permis de chasser, et des règles de piégeage...
Aujourd'hui c'est à notre tour de subir le même schéma, c'est à dire:
- DIMINUTION des activités dans le TEMPS: par exemple interdiction de couper du bois sur la dent de rez pendant 5 mois/ an
- DIMINUTION des activités dans l'ESPACE: par exemple interdiction de boiser les zones ouvertes. ( on s'est bien gardé de nous dire que si nous ouvrions des espaces pastoraux on nous interdirait de reboiser)
- DIMINUTION des VARIÉTÉS cultivées: lors du comité de pilotage à Imbours on nous a demandé par exemple de ne pas planter d'espèces étrangères au milieu existant, ce qui va à l'encontre de ce qui s'est fait depuis des siècles où nos explorateurs et missionnaires ont rapporté des espèces pour les acclimater....en plus cela va être une nécessité suite au dépérissement du chêne vert, il va falloir trouver des espèces plus résistantes ... C'est une( nous précisons: une) des raisons qui ont motivé la coupe rase de la forêt communale du tiourre.
- FOISONNEMENT d'INTERDICTIONS et de CONTRAINTES qui rendent toujours plus difficile nos activités: aujourd'hui ce sont 64 servitudes qui nous accablent. Tous les propriétaires ont un point commun, ils sont des propriétaires forestiers, et pour cette activité là il y a une demi douzaine de servitudes.( par exemple évaluation d'incidence pour créer un chemin d'exploitation ou une aire de stockage, ou encore: classement de forêts en forêt remarquables pour empêcher leur exploitation.)
Il faut citer aussi le cas de cette famille d'agriculteurs qui avec le retour de leur fils sur l'exploitation a décidé de renouer avec la cueillette de la lavande et du thym sur la dent de rez , et bien malgré leur longue expérience dans ce domaine on leur a imposé, tenez vous bien, tout un tas de contraintes, assortie de sanctions en cas de manquement, tout cela concrétisé par un arrêté préfectoral ( un bel exemple de gaspillage administratif de temps et d'argent). Ce qui est désagréable, c'est cet état de suspicion permanente à l'égard des exploitants locaux. Il y a là une scandaleuse différence de traitement entre ceux qui travaillent, et ceux qui s'adonnent à leur loisir: franchement, l'impact sur la nature de trois cueilleurs, pendant une semaine sur la dent de rez, ne peut être que minime, insignifiant, comparé à celui engendré par le millier de touristes qui fréquentent chaque jour les gorges en juillet août, qui eux font ce qu'ils veulent....ceci est abominablement scandaleux.
Ce que nous sentons se profiler à l'horizon, par delà ce harcèlement, c'est une volonté: soit de SANCTUARISER ces territoire par un foisonnement de servitudes, soit de CONTRAINDRE les propriétaires des territoires concernés à les VENDRE à VIL PRIX.
Toutes ces mesures à l'égard des exploitants ne sont absolument pas justifiées, cette multiplicité de servitudes , c'est une façon de décourager ceux qui veulent entreprendre , de rendre toujours plus difficile, voire impossible, les activités humaines , d'empêcher le changement de destination des biens, ce qui pourrait pérenniser les activités, et d'accroître un peu plus la désertification humaine de ces territoires , pour en faire un SANCTUAIRE, mais aussi de façon à ce que les propriétaires se défassent de leurs biens à vil prix () au profit des autorités ( prioritaires ) . Cette MÉTHODE ( efficace si on comptabilise le nombre d'acquisition faites par les autorités) est DÉTESTABLE.
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Dans le passé la chasse était dans le domaine de compétence du ministère de l' agriculture et les décisions étaient prises après des négociations entre les parties, et puis la chasse est passée sous la coupe du ministère de l'environnement, pour le plus grand malheur des chasseurs et des agriculteurs ( ce ministère a les plus grandes difficultés à gérer le dossier grand gibier...)
Depuis cette passation de pouvoir, les relations ministère / chasseurs, sont tumultueuses en raison des options choisies par cette autorité, qui sont:
- diminuer le temps de chasse: en modifiant les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse, l'exemple typique est celui de la chasse au pigeon ramier sur les cols Ardéchois.
- diminuer les surfaces chassées: rappelez vous la première mouture de la règlementation de la réserve naturelle des gorges de l'Ardèche, où la chasse était interdite ..... Puis il fut négocié une dérogation pour le sanglier.
- diminuer le nombre de variétés chassables: notamment de petit gibier, jumelée avec une protection des prédateurs du petit gibier pour en diminuer les effectifs des espèces chassées.
- rendre chaque jour plus l'exercice de la chasse par de nouvelles contraintes. Complexification du permis de chasser, et des règles de piégeage...
Aujourd'hui c'est à notre tour de subir le même schéma, c'est à dire:
- DIMINUTION des activités dans le TEMPS: par exemple interdiction de couper du bois sur la dent de rez pendant 5 mois/ an
- DIMINUTION des activités dans l'ESPACE: par exemple interdiction de boiser les zones ouvertes. ( on s'est bien gardé de nous dire que si nous ouvrions des espaces pastoraux on nous interdirait de reboiser)
- DIMINUTION des VARIÉTÉS cultivées: lors du comité de pilotage à Imbours on nous a demandé par exemple de ne pas planter d'espèces étrangères au milieu existant, ce qui va à l'encontre de ce qui s'est fait depuis des siècles où nos explorateurs et missionnaires ont rapporté des espèces pour les acclimater....en plus cela va être une nécessité suite au dépérissement du chêne vert, il va falloir trouver des espèces plus résistantes ... C'est une( nous précisons: une) des raisons qui ont motivé la coupe rase de la forêt communale du tiourre.
- FOISONNEMENT d'INTERDICTIONS et de CONTRAINTES qui rendent toujours plus difficile nos activités: aujourd'hui ce sont 64 servitudes qui nous accablent. Tous les propriétaires ont un point commun, ils sont des propriétaires forestiers, et pour cette activité là il y a une demi douzaine de servitudes.( par exemple évaluation d'incidence pour créer un chemin d'exploitation ou une aire de stockage, ou encore: classement de forêts en forêt remarquables pour empêcher leur exploitation.)
Il faut citer aussi le cas de cette famille d'agriculteurs qui avec le retour de leur fils sur l'exploitation a décidé de renouer avec la cueillette de la lavande et du thym sur la dent de rez , et bien malgré leur longue expérience dans ce domaine on leur a imposé, tenez vous bien, tout un tas de contraintes, assortie de sanctions en cas de manquement, tout cela concrétisé par un arrêté préfectoral ( un bel exemple de gaspillage administratif de temps et d'argent). Ce qui est désagréable, c'est cet état de suspicion permanente à l'égard des exploitants locaux. Il y a là une scandaleuse différence de traitement entre ceux qui travaillent, et ceux qui s'adonnent à leur loisir: franchement, l'impact sur la nature de trois cueilleurs, pendant une semaine sur la dent de rez, ne peut être que minime, insignifiant, comparé à celui engendré par le millier de touristes qui fréquentent chaque jour les gorges en juillet août, qui eux font ce qu'ils veulent....ceci est abominablement scandaleux.
Ce que nous sentons se profiler à l'horizon, par delà ce harcèlement, c'est une volonté: soit de SANCTUARISER ces territoire par un foisonnement de servitudes, soit de CONTRAINDRE les propriétaires des territoires concernés à les VENDRE à VIL PRIX.
Toutes ces mesures à l'égard des exploitants ne sont absolument pas justifiées, cette multiplicité de servitudes , c'est une façon de décourager ceux qui veulent entreprendre , de rendre toujours plus difficile, voire impossible, les activités humaines , d'empêcher le changement de destination des biens, ce qui pourrait pérenniser les activités, et d'accroître un peu plus la désertification humaine de ces territoires , pour en faire un SANCTUAIRE, mais aussi de façon à ce que les propriétaires se défassent de leurs biens à vil prix () au profit des autorités ( prioritaires ) . Cette MÉTHODE ( efficace si on comptabilise le nombre d'acquisition faites par les autorités) est DÉTESTABLE.
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Ecrit par nous écologistes de terrain, le Mercredi 27 Août 2014, 06:23 dans la rubrique Actualités.
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