Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
Vous pouvez nous rejoindre aussi sur Facebook , contact:  Asso Dentderez
LES ZONES DE QUIÉTUDE DES RAPACES SONT DES ZONES D'INQUIÉTUDES POUR LES USAGERS EXPLOITANTS
Quiétude ? Que vient faire ici cet anglicisme? ( quiet= tranquille, silencieux... ne peut on laisser aux "British" ce qui leur appartient! Et bien non, paradoxalement, ces zones n'existent pas chez eux!) Que sont ces zones de quiétude que la LPO et le SGGA veulent mettre en place? Ce sont des zones oú la seule présence humaine est considérée comme perturbatrice, pour mémoire la LPO nous a dit que les " observateurs " ( qui pour observer et photographier sont statiques et souvent camouflés) gênaient leur nourrissage....Ces zones de quiétude sont donc pour nous des sujets d'inquiétudes.

La LPO 07 prétend que les rapaces sont perturbés par tous les gens qui s'approchent des nids ( ce qui nous paraît exagéré, vu la situation des nids dans les infractuosités des falaises) et des charniers( il nous paraît peu probable que des curieux s'y éternisent en raison de l'odeur pestilentielle qui s'en dégage.)
La LPO 07 insiste en nous disant que cela fait partie des recommandations nationales faites par les spécialistes de ces animaux, et qu'il faut l'appliquer.
Ces militants ne manquent pas de culot : faire des reproches à ceux qui en définitive se tiennent à distance, alors qu'eux mêmes vont carrément dans les nids capturer et manipuler les jeunes rapaces sous les yeux effarouchés de leurs parents.... Pour ceux qui n'ont pas suivi l'émission des racines et des ailes sur le sujet des gorges de l'Ardèche, nous allons vous décrire la spécialité de la LPO: " LA CÉRÉMONIE INITIATIQUE D'UN JEUNE AIGLON", c'est à dire son premier contact avec un humain. Pour faire un raccourci, un des ornithos descend encordé depuis le haut des falaises, jusque dans le nid , il va sans dire que même un jeune ornitho avec du duvet au menton, cela n'a rien de rassurant pour l'aiglon ni pour les parents apeurés ( qui bien sûr se sont envolés et veillent à proximité du nid). Une fois dans le nid l'aiglon est saisi ( doublement) mis dans un sac attaché à une corde , remonté sur les falaises et pris en charge par les autres ornithos. Le calvaire de cet aiglon n'en est pas pour autant terminé, il est écartelé pour mesurer son envergure , remis dans un autre sac pour le peser, examiné sous toutes les coutures, bagué ou muni d'un émetteur et renvoyé à ses parents. Vous savez, il y a des fois où l'on aimerait jouer les justiciers, et faire subir à ces spécialistes: une partie seulement des sévices qu ils font endurer aux hôtes de ces nids , comme par exemple les enfermer dans un sac attaché au bout d'une corde et leur faire faire du YOYO à FLANC DE FALAISE,croyez nous ils en garderaient un souvenir impérissable.....Nous sommes tout de même étonnés, que ces pratiques ne suscitent pas de réaction de la part ceux qui se plaignent de la maltraitance des animaux.

Franchement quand vous vous promenez au pieds des falaises et que l'on vous dit que vous perturbez les rapaces, n'avez vous pas l'impression d'être pris pour un demeuré?

Pour nous rassurer la LPO et le SGGA nous disent que cette DISPOSITION n'est pas OBLIGATOIRE MAIS VOLONTAIRE.
- Mais alors pourquoi ACTER cette décision si ce n'est pas obligatoire, cela devrait rester une recommandation.
- Quant à rester une disposition facultative, peut on faire confiance à leur bonne mine, et à celle des instances qui chapeautent l'opération? Au début de l'opération n2000 des fonctionnaires ont été envoyés en mission dans les fédérations , dans les réunions et dans les comités concernés par l'opération natura 2000, pour garantir qu'il n'y aurait PAS D'AUTRES CONTRAINTES que celles préexistantes( celles de la réserve naturelle et celles de l'arrêté de biotope). On ne sait que trop ce qu'il est advenu, un DOCOB avec une interdiction supplémentaire et deux arrêtés préfectoraux avec 33 puis 13 contraintes, ce qui porte à 64 le nombre de servitudes sur notre territoire. Avec cette nouvelle fournée cela devient intolérable.
- dans le milieu forestier, nous avons déjà assisté à la mutation d'une disposition facultative en obligation. Il y a quelques années, les hauts responsables de la filière bois on commencé à nous parler d'une taxe VOLONTAIRE sur les ventes de bois, ce qui était fortement suspect ( vous connaissez beaucoup de gens censés, prêts à payer une taxe non obligatoire?) et bien ce qui devait arriver arriva elle devint obligatoire. Ce qui est cocasse ( ou amusant pour ceux qui ne la payent pas faute d'avoir vendu du bois) c'est que les inventeurs de cette taxe ont conservé son appellation d'origine: " TAXE VOLONTAIRE" à laquelle on a ajouté "OBLIGATOIRE sur la vente de bois" . Utiliser pour qualifier une taxe, deux adjectifs qui se contredisent, a de quoi faire sourire, les énarques auraient ils fait des émules ?.... Les viticulteurs ont également vécu la même situation, vous pouvez leur demander.
- un autre exemple de non respect des accords : dans les années 80 lors des négociations des rëglements de la réserve naturelle, la chasse devait être libre, quant les textes officiels sont apparus , elle était interdite..... Çe n'est qu'un exemple parmi ceux qui se sont terminés par une procèdure.
- on peut se faire une idée sur la façon dont peut évoluer la règlementation, avec l'exemple du jeune qui a voulu renouer avec la tradition familiale de collecte de thym et de lavande sur la dent de rez, on aurait pu penser que cela puisse se faire en TOUTE QUIÉTUDE, et bien non, il s'est vu obligé de respecter un arrêté préfectoral spécifiquement élaboré pour lui et son activité , et assorti de sanctions en cas de non respect. Sincèrement , quel peut être l'impact sur la nature de quelques ramasseurs, en comparaison avec celui des 300 campeurs qui piétinent tous les jours les "petits sites" de Gaud et de Gournier, et l'impact des 2000 touristes qui fréquentent les gorges chaque jour en été?
Dans cette affaire ce qui est particulièrement HONTEUX avec cette mesure qui est PRIVATIVE DE LIBERTÉS, c'est qu'elle n'est pas justifiée et qu'elle concerne une profession difficile, et en perte de vitesse , qui n'a pas besoin de cela. Il n'y a rien d'honorable à CONTRAINDRE LES PETITS ET MÉNAGER LES GRANDS.

Un dernier point, sûrement le plus important, ces zones de quiétude ne sont que l'un des arbres qui CACHENT la forêt. Les enjeux ici , comme dans toutes les zones natura 2000, sont la maîtrise du territoire. Chez nous à force de réglementations (64 à ce jour), on a réduit de façon draconienne les possibilités d'utilisation du sol, le rendant inutilisable pour d'autres productions ou invendable. Et cela devient une aubaine pour ceux qui nous imposent ces contraintes, celà leur permet "d'ACQUÉRIR NOS TERRAINS À VIL PRIX". La méthode utilisée, les alibis invoqués et l'absence de scrupules pour réaliser ces opérations a de quoi donner la nausée.


Nous allons donc demander que les EXPLOITANTS NE SOIENT PAS CONCERNÉS par cette règlementation des zones de quiétude.

NB : cela fait 17 ans que nous ne cessons de dire qu'il faut arrêter de mettre des servitudes sur les indigènes de ce territoire ( c'est nous dont il s'agit) et on ne nous écoute pas. Vous pouvez retrouver cela sur notre blog : dentderez.joueb.com avec aujourd'hui plus de mille articles, certains officiels les lisent mais ne veulent pas comprendre , et c'est bien dommage, car lorsque l'on n'écoute pas, ceux qui ne sont pas entendus , finissent par se lasser et passer aux actes destructeurs, mais leur laisse t on d'autres choix?! Nous allons répéter le message une dernière fois , mais cette fois pour le FUN:
"Nous craignons que si les autorités continuent à se comporter à notre égard de la manière dont on a traité les indigènes de l'ex empire colonial français, certains indigènes du cru, se comportent comme tels, et sortent les tam-tams , les arcs et les pétoires et s'en aillent dans les gorges faire la danse de l'aigle à bonelli et finissent par se payer sa tête."
. .
Ecrit par nous écologistes de terrain, le Mercredi 26 Novembre 2014, 11:35 dans la rubrique Actualités.
Repondre a cet article


Version  XML  - Cette page est peut-être encore valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.