L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ
La gazette impertinente des conservateurs du massif de la dent de rez / site natura2000 des gorges de l'Ardèche et de leurs plateaux
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IL FAUT RÉSERVER AU PUBLIC LE DOMAINE PUBLIC ...
--> Partage de la nature , est ce la solution dans le 74 ?
Beaucoup de gens sont aujourd'hui coupés de leurs racines , et ressentent le besoin d'aller se ressourcer dans " la nature".
Quand on franchit le pas, que l'on s'échappe de son agglomération, que l'on se pose dans un endroit verdoyant, et que l'on se dit je suis dans la nature , en réalité, on est soit sur le domaine public, soit dans un jardin, ou sur une exploitation agricole, d'élevage ( 20% du territoire) ou forestière (50% du territoire) qui appartient à quelqu'un qui l'entretient, qui en vit, qui ne souhaite pas le voir dégradé, et qui par dessus tout tient à sa TRANQUILLITÉ.
Parmi les usagers,les chasseurs peuvent pratiquer leur activité sur tous les territoires dont ils détiennent les droits de chasse , s'ils ont des droits, ils ont aussi des devoirs : réguler la faune( notamment le grand gibier) et indemniser les agriculteurs pour les dégâts causés aux cultures( c'est une des bizarreries de la loi française puisque la faune n'appartient à personne )
Pour les autres usagers , s'ils n'ont aucun devoir, il ont aussi des droits, celui de pouvoir pratiquer leur activité sur le domaine public .....Par contre, sur les territoires privés ,les usagers de la nature bénéficient seulement d'une tolérance, laissée à l'appréciation des propriétaires. ( Qui peuvent ouvrir ou pas leurs territoires à la circulation et à la randonnée)
Aujourd'hui de plus en plus de propriétaires et exploitants sont condamnés par la justice pour des accidents qui se sont produits sur leurs territoires, ( chutes d'arbres , de rochers , morsures de chiens...) cela est fâcheux et altère les bonnes relations que les locaux entretiennent depuis toujours avec les usagers. Ce qui n'est pas normal , c'est d'être HARCELÉ, ou d'être CONDAMNÉ pour avoir été TOLÉRANT et avoir laissé passer qui veut. Cela ne peut pas durer comme cela, il faudra bien qu'un jour les politiques et les décideurs mouillent leur chemise et trouvent une solutions qui mette les "préteur de territoires "à l'abri de poursuites judiciaires.
Pour nous la solution idéale serait de réserver au public l'espace public ( par ex. Les forêts domaniales) balisé et entretenu par les services de l'état ou par les collectivités... Et laisser aux privés l'espace privé, ou passer avec eux des conventions d'usage, pour assurer la continuité territoriale des chemins publics notamment., et proposer à tous les usagers des solutions équitables où chacun soit gagnant .
Les générations d'éleveurs qui ici nous ont précédés,appliquaient une formule pleine de sagesse : "Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés."il faudrait peut être la remettre au goût du jour, chasseurs d'un côté et non chasseurs de l'autre,,grâce à des solutions issues de la concertation
Comm alp mag 190716
Quand on franchit le pas, que l'on s'échappe de son agglomération, que l'on se pose dans un endroit verdoyant, et que l'on se dit je suis dans la nature , en réalité, on est soit sur le domaine public, soit dans un jardin, ou sur une exploitation agricole, d'élevage ( 20% du territoire) ou forestière (50% du territoire) qui appartient à quelqu'un qui l'entretient, qui en vit, qui ne souhaite pas le voir dégradé, et qui par dessus tout tient à sa TRANQUILLITÉ.
Parmi les usagers,les chasseurs peuvent pratiquer leur activité sur tous les territoires dont ils détiennent les droits de chasse , s'ils ont des droits, ils ont aussi des devoirs : réguler la faune( notamment le grand gibier) et indemniser les agriculteurs pour les dégâts causés aux cultures( c'est une des bizarreries de la loi française puisque la faune n'appartient à personne )
Pour les autres usagers , s'ils n'ont aucun devoir, il ont aussi des droits, celui de pouvoir pratiquer leur activité sur le domaine public .....Par contre, sur les territoires privés ,les usagers de la nature bénéficient seulement d'une tolérance, laissée à l'appréciation des propriétaires. ( Qui peuvent ouvrir ou pas leurs territoires à la circulation et à la randonnée)
Aujourd'hui de plus en plus de propriétaires et exploitants sont condamnés par la justice pour des accidents qui se sont produits sur leurs territoires, ( chutes d'arbres , de rochers , morsures de chiens...) cela est fâcheux et altère les bonnes relations que les locaux entretiennent depuis toujours avec les usagers. Ce qui n'est pas normal , c'est d'être HARCELÉ, ou d'être CONDAMNÉ pour avoir été TOLÉRANT et avoir laissé passer qui veut. Cela ne peut pas durer comme cela, il faudra bien qu'un jour les politiques et les décideurs mouillent leur chemise et trouvent une solutions qui mette les "préteur de territoires "à l'abri de poursuites judiciaires.
Pour nous la solution idéale serait de réserver au public l'espace public ( par ex. Les forêts domaniales) balisé et entretenu par les services de l'état ou par les collectivités... Et laisser aux privés l'espace privé, ou passer avec eux des conventions d'usage, pour assurer la continuité territoriale des chemins publics notamment., et proposer à tous les usagers des solutions équitables où chacun soit gagnant .
Les générations d'éleveurs qui ici nous ont précédés,appliquaient une formule pleine de sagesse : "Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés."il faudrait peut être la remettre au goût du jour, chasseurs d'un côté et non chasseurs de l'autre,,grâce à des solutions issues de la concertation
Comm alp mag 190716
Ecrit par nous écologistes de terrain, le Samedi 20 Août 2016, 10:22 dans la rubrique Chemins+itinéraires+CEDESI.
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