L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Depuis quelques années deux corporations ( les spécialistes des chauves souris et les spéléos) se disputent la suprématie des grottes , et ils se reprochent mutuellement , la diminution des effectifs de chauves souris, à cause de leurs actions'

Les spéléologues reprochent aux seconds d'avoir mis des grilles ( à une entrée de grotte abritant une espèce rare de chauves souris). pour empêcher les visiteurs d'entrer, et , les spéléologues avec un brin de moquerie, précisent que ces spécialistes ont fait de grands calculs pour déterminer la taille idéale des mailles de ces grilles, et que les effets de ces grillages ont été exceptionnellement spectaculaires , les chauves souris n'ont pas supporté et ont fui pour ne jamais revenir . On a donc là des preuves matérielles de leur gestion néfaste des chauves souris et des grottes.

Quand aux spécialistes des chauves souris, ils prétendent que les allées et venues des spéléologues perturbent les chauves souris, mais ils sont incapables d'en apporter la moindre preuve, et chaque fois que nous avons suggéré une méthode de comptage pour apporter des preuves , nous nous sommes vus opposer un refus. Donc ils n'ont aucune preuve matérielle pour étayer leurs affirmations.

Qui "est en droit" de départager les deux postulants? Il serait logique que ce soit les propriétaires de ces grottes , et bien non c'est le service de l'environnement de la préfecture, qui s'est octroyé le droit de choisir, qui agit déjà en MAÎTRE DU TERRITOIRE.et qui décide du sort de ces lieux .
A Qui le service de l'environnement donne t il raison ? Aux spécialistes des chauves souris , qui préconise l'interdiction d'accès .

Un autre exemple,celui des grottes. du Dérocs et Louoï, là, on peut tirer le chapeau ( de clown) aux autorités administratives qui remportent le bonnet d'âne de la désinvolture : elles ont pris un arrêté pour interdire l'accès de ces deux grottes pendant presque 6 mois . Quand vous lisez (sur le net): "Décision prise en concertation avec les usagers de la basse vallée de l'ibie, la commune de Vallon,les association de protection de la nature, les administrations concernées et le comité départemental de spéléologie de l'Ardèche", vous aurez compris que l'on n'a pas demandé l'avis des propriétaires ...voilà le diabolique état d'esprit dont fait preuve l'administration à l'égard des propiétaires. Les administrations se considèrent comme les MAÎTRES DU TERRTOIRE, et décident à la place des propriétaires .

Pour conclure, peut on laisser les mains libres à des organismes qui prennent des dispositions néfastes à la faune et qui vont à l'encontre de la raison.