L'ÉCHO DE LA DENT DE REZ

Depuis des décennies nos politiques et les représentants de l'état, nous ont concocté des zones naturelles qui portent des noms divers et dont certains règlements ont la propriété de révulser bon nombre de ceux qui y habitent ou y travaillent.

Flash back  de 33 ans sur les gorges de l'Ardèche. la mise en place de la réserve  naturelle a provoqué un nombre important de conflits et de procès,les raisons: les rédacteurs de la règlementation ayant voulu aplliquer beaucoup plus de restrictions d'usage que ce qui avait été convenu. Vous pourrez trouver l'histoire de cette opération dans la brochure éditée par le S G G A pour le trentenaire de la réserve.  Aujourd'hui encore des conflits subsistent entre des usagers des loisirs et les environnementalistes, les élus essayant de trouver des solutions pour réconcilier les deux.   

Flash-back de 25 ans sur le plateau ardéchois, réputé pour ses hivers rigoureux et enneigés qui permettaient à 2stations de ski de fonctionner, celle de Ste eulalie, et celle de L'areilladou( cette dernière étant étiquetée par dérision: station des fonctionnaires privadois).et une zone nordique au Pal   .   Un jour ont fleuri au bord des routes des panneaux gris mentionnant: "espace naturel et de loisir de la montagne ardéchoise" dans les mois qui suivirent, sur un  panneau situé en haut de la côte de Montpezat, une main sûrement pas innocente mais prémonitoire a rajouté après espace naturel de loisir la mention: "et de travail?" Que signifiait cette remarque ponctuée d'un point d'interrogation?  Sûrement que le travail ne faisait pas partie des préocupation des concepteurs du logo. Sûrement que l'on ne prenait pas suffisamment en compte tous ceux qui travaillent dans le milieu naturel: éleveurs, cueilleurs de baies et de plantes médicinales, et tous ceux de la filière bois: abatteurs, bûcherons , débardeurs et scieurs; mais aussi le manque local d'offres de travail.     Quant à la vocation d'espace de loisir du territoire elle a fondue comme neige au soleil: les pistes de Ste Eulalie, de l'Areilladou et du pal ont été fermés, si bien que les emplois hivernaux pour les locaux ont disparu. Bien heureusement, une volonté politique locale a permis un essor des loisirs motorisés,( c'est un exemple unique sur le département) et aussi la création d'une zone dédiée aux randonneurs en raquettes .

Flash back de quelques années pour le Tanargue: là aussi, il y un panneau du même type avant jaujac: "espace naturel et de loisir de la vallée du Tanargue" là aussi une main "observatrice" a transformé le mot "loisir" en "lois" après que ce territoire ait été incorporé au pnr et surement en réaction  à la future extension de la zone NATURA 2000, un espace ou les libertés sont mises à mal par des règlementations...Là aussi la station de ski du tanargue est en sursis. Juste un bref historique de la croix  de bauzon: cette station avait été créée par des bénévoles albenassiens, c'était un téléski mu par un groupe électrogène avec une baraque de chantier en guise de salle hors sac, puis un 2° téléski... Tout cela fonctionnait ( avec un fragile équilibre financier) jusqu'à la succession de deux années sans neige et l'impossibilité de boucler le budget, l'association bénévole a lancé un appel à l'aide auprès des autorités, sans succès. Depuis la station est tombée dans l'escarcelle du département ( gérée par les communes de la montagne), et a un déficit annuel plus de dix fois supérieur à celui de l'association bénévole, cherchez d'où vient l'erreur... remplacer des bénévoles qui ne comptent pas leur temps par des gens  apointés a un coût!.......Bien heureusement une zone nordique a été créée sur le tanargue.

Aujourd'hui ces deux derniers territoires font partie du PNR, si bien qu'il y a un chevauchement de règlementations, et zizanie locale, les fonctionnaires du pnr ne sont pas toujours sur la même longueur d'onde que les élus ( par ex pour les éoliennes dont nous avons déjà parlé)

Flash back sur la dent de rez, Là les panneaux ne sont pas de la même couleur,ils sont verts,  ils ont été achetés et placé par la F R A P N A pour ceinturer ce qu'ils auraient voulu être leur territoire, avec l'aval de l'administration en charge du projet N2000. Ici, bon nombre de ces panneaux ont été malmenés car ils ne transcrivent pas fidèlement la réglementation. Chez nous ce sont 51 servitudes environnementales , dont nous vous avons déjà dit ce que nous en pensions: la presque totalité sont inutiles et dangereuses.

Quels sont les  points  communs à ces situations : d'abord sur ces territoires existent des activités laborieuses dont l'existence semble échapper aux concepteurs des opérations; la deuxième concerne l'ordre de priorité: la nature , le loisir et en dernier le travail, ce qui ne fait pas forcément l'affaire des locaux

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